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Alstom, SFR, Latécoère, Arkema... tous ensemble contre les licencieurs

Contre les licenciements, une seule solution : sortir de l’isolement !

Mis en ligne le 5 octobre 2016 Convergences Politique

Si Alstom fait la une de l’actualité aujourd’hui, ce sont des dizaines d’entreprises qui ont annoncé des licenciements ou menacé de supprimer des dizaines de milliers de postes tout au long de l’année 2016. Parmi les plus « visibles » et par ordre chronologique des annonces :

Octobre 2015 : Areva. Janvier 2016 : STMicroelectronics, General Electric. Février 2016 : Vallourec, Servier, Sanofi, DCNS. Mars 2016 : Société générale. De mars à juin pause des annonces pendant que se succèdent les manifestations contre la loi travail. Reprise en Juin 2016 : Engie. Juillet 2016 : France télévision. Août 2016 : SFR. Septembre 2016 : Alstom, Intel, Philips, Alcatel-Lucent, HSBC, hôtel Pullmann, Airbus Helicopters, Latécoère, ArcelorMittal.

Octobre 2015 Areva : 2 700 suppressions de postes annoncées ce qui monte à plus de 3 500 celles enregistrées ou annoncées depuis 2015, 6 000 dans le monde.
Janvier 2016 STMicroelectronics : 1 400 emplois dont 430 en France. General Electric (qui avait repris la branche énergie d’Alstom) : 765 emplois surtout dans la région parisienne, et encore davantage à Grenoble et Belfort après les présidentielles.
Février 2016 Vallourec ferme un site près de Valenciennes, 850 emplois sur 5 000 salariés, 2 200 dans le monde, qui font suite à des milliers déjà supprimés en 2015).

Servier : 650 postes.

Sanofi : 600 postes.

DCNS : 500 postes dans l’Ouest.
Mars 2016 Société générale : 550 postes qui s’ajoutent aux 2 000 déjà annoncés en décembre 2015.
Pause des annonces
Juin 2016 Engie : 950 suppressions d’emplois.
Juillet 2016 France télévision : pas moins de 500 emplois d’ici à 2020.
Août 2016 SFR : 5 000 postes, un tiers des effectifs du groupe.
Septembre 2016 Alstom

Intel prévoit la suppression de 750 emplois : 80 % de ses emplois en France, fermeture d’un site à Toulouse. 12 000 dans le monde.

Philips : 230 emplois supprimés dans le Loir-et-Cher (un site fermé) et dans l’Ain.

Alcatel-Lucent : 350 emplois.

HSBC : 466 postes en France.

L’hôtel de luxe Pullmann de Montparnasse : 500 à 650 postes menacés.

Airbus Helicopters de Marignane : 400 emplois menacés.

Latécoère Toulouse : 236 emplois sur les 2 356 en France : 10 %.

ArcelorMittal : encore 300 suppressions d’emplois annoncées à Florange d’ici à 2020.

La liste est interminable. Mais elle ne constitue que la face visible d’un immense iceberg : des centaines de milliers de postes ont été supprimés en continu en 2015 et 2016, y compris dans les services publics (22 000 emplois supprimés dans les hôpitaux par exemple). Notons en passant que le gros des annonces ont été faites soit avant la mobilisation contre la « loi travail », soit après et bien plus nombreuses. Les patrons n’ont pas jugé les mois d’avril et mai comme les meilleurs pour annoncer de nouvelles destructions d’emplois. En ce mois de septembre, au contraire, ils se lâchent à nouveau. Loin des solutions industrielles et du chacun pour soi, il n’y a que le rapport de force, les mobilisations et leur coordination, que comprennent les patrons.

Léo BASERLI

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Numéro 107, septembre-octobre 2016

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