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DOSSIER : Le syndicalisme face à la crise

Le syndicalisme face à la crise

Mis en ligne le 4 octobre 2009 Convergences Politique

Aujourd’hui, paradoxalement, au moment où les travailleurs subissent les effets de la plus grande crise depuis 1929, où pour défendre leurs conditions d’existence le besoin d’une organisation au plus haut niveau serait une nécessité, l’absence de réponse des directions syndicales est flagrante. Ce n’est pas la première fois. Car de la naissance des syndicats comme organisations de défense des intérêts économiques, matériels et moraux des travailleurs, souvent illégaux et pourchassés, aux confédérations institutionnalisées d’aujourd’hui, subventionnées, ayant leurs places dans une flopée de commissions ou organismes de gestion (en réalité de simples strapontins éjectables), le syndicalisme a bien changé. Et depuis longtemps.

Mais si Sarkozy, Fillon, Parisot tiennent tant à faire signer, en échange de concessions dérisoires, par les leaders des confédérations syndicales l’acceptation de leurs mesures anti-ouvrières, de la réforme des retraites ou de la sécurité sociale aux divers plans de licenciements (surnommés PSE, « Plans de Sauvegarde de l’emploi »), c’est qu’ils ont besoin de leur caution. Car les organisations syndicales sont toujours aujourd’hui dans les entreprises la forme d’organisation la plus large du monde du travail (même si elle ne regroupe en France que 7 % de salariés), celles où se retrouvent les plus actifs des militants ouvriers. Des militants de base que les appareils forment (ou déforment) souvent peut-être au ronron syndical, mais qui partagent les coups de colère de leurs camarades de travail et en sont même parfois les organisateurs.

Par quels mécanismes les appareils syndicaux se sont-ils transformés d’instruments de la lutte de classe en amortisseurs des luttes sociales ? Comment le patronat et l’État, en les reconnaissant et en les légalisant, les ont-ils utilisés pour la défense de leur système d’exploitation ? Mais aussi comment dans ces conditions des travailleurs peuvent-ils, et doivent-ils, continuer à militer syndicalement sans se laisser entraîner sur le terrain de la collaboration de classes ? Quelle politique les militants révolutionnaires ont à y défendre ? Telles sont les questions auxquelles ce dossier se propose d’apporter quelques éléments de réponse.

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Numéro 65, septembre-octobre 2009