Bulletin du 23 juin 2020 en PDF
25 juin 2020 Brèves d’entreprise
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25 juin 2020 Brèves d’entreprise
11 mai 2020 Brèves d’entreprise
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Dès le 11, la direction nous voudrait en tenue au milieu des flux, au mépris de toute logique sanitaire. « Pour nos clients » nous dit-elle. Allons tous attraper et transmettre le Corona, les « clients » nous en seront reconnaissants ! S’ils sont irresponsables, qu’ils le soient avec leur propre vie. Ils n’ont qu’à déconfiner leurs gilets rouges de VI.
Mots-clés : SNCF
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Des ronds et des flèches dans les gares, des stickers sur les sièges, de la rubalise dans les chantiers, le port de masques (qu’on nous disait inutiles !) rendu obligatoire en toutes circonstances, des fiches métiers Covid-19 inapplicables, des grands appels à la responsabilité individuelle et hop : la direction dit qu’elle a fait tout ce qu’elle pouvait.
Nos conditions de travail à la sauce déconfinement ressembleront à s’y méprendre à celles d’avant, sauf qu’on sera masqués et les mains pleines de gel hydro-alcoolique. Ce qu’il faut en plus pour assurer au maximum notre sécurité et celle des autres, il nous faudra l’imposer.
Mots-clés : SNCF
Après nous avoir dit que les masques étaient parfaitement inutiles et les avoir même interdits sur les quais aux collègues qui ramenaient les leurs, voilà que les masques sont devenus o-bli-ga-toires. Les mêmes chefs qui nous interdisaient d’en mettre vont maintenant nous menacer de sanctions en cas de non port.
Mais mieux encore. Les masques sont mêmes devenus SUFFISANTS. Vous voulez pas aller au milieu des flux sur les quais ou dans les rames ? Mais si allez-y, aucun problème puisque vous avez un masque ! Ces dirigeants qui s’inventent médecins, on va vite leur faire ravaler leurs faux diplômes !
Mots-clés : SNCF
À partir du 11 mai nous serons à nouveau nombreux au travail. Il ne faudra pas attendre pour se réunir, sans se contaminer, et discuter entre cheminots de la nécessaire riposte aux attaques qui pleuvent : vol d’un sixième jour de congé, menaces de suppressions de postes, etc.
Oui, il faut reprendre au plus vite le chemin de la lutte pour nos revendications : des moyens pour les mesures sanitaires, interdiction des licenciements, réduction du temps de travail et augmentation générale des salaires !
Mots-clés : SNCF
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
La direction nous avait appelés à la « solidarité » pour nous demander de filer des jours de repos. La véritable finalité de la mesure commence à arriver dans nos services : ils veulent profiter de ces jours donnés pour nous faire bosser plus... et se passer d’embauches. Les collègues en CDD, eux, se retrouveraient au chômage. Belle leçon de solidarité de la direction !
Montrons leur le vrai sens de ce mot en leur imposant l’embauche de tous les CDD et intérimaires !
Mots-clés : SNCF
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
La SNCF annonce deux milliards de pertes – en fait de « manque à gagner » – suite à la baisse d’activité. Cela malgré le chômage partiel payé par l’État, les contrats régionaux maintenus... Ces deux milliards, la direction est décidée à nous les faire payer, en nous retirant six repos, entre autres.
Pour faire passer ces attaques, Farandou a brandi la menace de suppressions de postes et de licenciements. Tu parles d’une nouveauté : c’est le sport favori de nos dirigeants depuis 30 ans, ils n’ont pas attendu la pandémie... Ne nous laissons pas faire, on ne sauvera ni notre santé, ni notre emploi en défendant la boîte mais bien en se défendant tous ensemble contre elle et ses attaques !
Mots-clés : SNCF
Beaucoup de cheminots en télétravail ont été placés d’office au chômage partiel, donc payés par l’État, un jour ou deux par semaine, alors que leur charge de travail reste la même et remplit largement un temps plein. D’autres, en formation, qui suivent des cours à distance et s’exercent en ligne sont réputés travailler seulement deux jours par semaine...
Voilà les magouilles qui occupent nos dirigeants. Et quand on voit les journées de service surchargées du plan de transport « déconfinement » pour les conducteurs et les agents départs, on se dit que la direction a pris goût à nous mettre le plus possible en chômage partiel pour toucher l’argent public.
Mots-clés : SNCF
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Des nouveaux sites de garage ouvrent à Flins et à Aubergenville. On nous envoie quelques photos, un plan et un SMS ou un mail : « c’est bon pour toi ? » Non, on ne nous habilitera pas sans journée de formation !
Mots-clés : SNCF
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
L’outil de travail des ASCT, Cosmo, se met en sécurité et cesse de fonctionner au bout de 90 jours sans utilisation. La hiérarchie a donc reçu pour consigne de nous appeler pour prendre des nouvelles... de Cosmo. Tant de sollicitude nous bouleverse.
Mots-clés : SNCF
Le déconfinement pour la direction, comme pour bien des patrons, semble signifier un retour à la normale. Vite remplissons les caisses ! Entre la fermeture des portiques dès le 11 au matin pour forcer à la vente au plus vite et les messages nous incitant à « déconfiner les cosmo », le message est assez clair !
Pour nous aussi le message doit l’être : nos vies passeront avant leurs profits !
Mots-clés : SNCF
11 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Dans une lettre ouverte, les principaux patrons du transport de voyageurs interpelaient Édouard Philippe sur les conditions de reprise. Et la manière dont ils la voient n’est pas très loin de la nôtre. Mais quelle conclusion en tirent-ils ? Eh bien comme tout un tas de patrons (et de maires), ce qu’ils demandent en filigrane c’est d’être exemptés de toute responsabilité pénale dans la catastrophe probable a venir.
Message reçu cinq sur cinq par le gouvernement qui leur donne raison dans une ordonnance. Aux travailleurs le « civisme » du retour au travail. Aux patrons le droit d’être irresponsables.
Ça résume bien comment cette société tourne. Vite, changeons la !
Mots-clés : SNCF
29 avril 2020 Brèves d’entreprise
Port du masque obligatoire dans les transports, mais pas question pour les directions de gérer la distribution de ces masques. Que les voyageurs se débrouillent ! Par contre, dirigeants de la RATP et de la SNCF ont dit au gouvernement qu’ils étaient candidats pour verbaliser les usagers sans masque. Après nous avoir dit comme à tout le monde que les masques n’étaient pas utiles, et même défendu pendant un temps d’en porter sur la plateforme, on voudrait nous envoyer nous exposer pour mettre des amendes pour non utilisation de masque... Et puis quoi encore ?!
Mots-clés : SNCF
Édouard Philippe a déclaré que la distanciation sociale sera respectée dans les transports… tout en tenant le cap d’une reprise massive du travail à l’horizon du 11 mai. Et sans annoncer aucune mesure rendant cette distanciation sociale possible dans ces conditions.
Fermer les entreprises non essentielles qui sont restées ouvertes, prolonger la mise en sommeil de celles qui ont fermé, aménager les horaires dans les autres : les solutions existeraient. Mais il s’agirait pour cela de tordre le bras du patronat…
La direction compte bien nous envoyer en première ligne pour faire respecter ces « gestes barrière » dans des conditions où ils seront intenables. Hors de question de faire les frais de leur politique.
29 avril 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Les chefs de certains secteurs envoient des questionnaires par SMS ou nous invitent début mai à des réunions virtuelles. Probablement qu’ils nous parleront des mesures dans l’organisation du travail (ou de l’absence de mesures !) en vue du déconfinement général et qu’ils nous diront que tout se passera très bien. On a bien vu que pour se protéger du virus, il ne faut compter que sur nous-mêmes et ne pas attendre d’éventuelles décisions venues d’en haut. La direction organise le déconfinement à sa sauce, on aurait bien intérêt à faire de même et se préparer à imposer nos conditions.
Mots-clés : SNCF
29 avril 2020 Brèves d’entreprise
L’appel au « civisme » de Penicaud pour faire reprendre les chantiers a visiblement été reçu cinq sur cinq sur nos lignes. Au point qu’une petite visite d’un inspecteur du travail (filmée par les caméras de France 3) sur le chantier de Sèvres permet de découvrir qu’au lieu des 7 ouvriers annoncés... il y en a 30 !
Le « civisme » c’est visiblement d’envoyer au boulot tout le monde sans aucun respect des critères de sécurité prévus en ces temps de pandémie.
29 avril 2020 Brèves d’entreprise
La propre réglementation de la SNCF prévoyait la dotation de masques FFP2 aux agents en contact avec les voyageurs en cas de pandémie, référentiel qu’elle a discrètement abrogé fin février au début de l’épidémie de coronavirus. Le gouvernement a eu plus d’un mois et demi pour préparer le déconfinement et va visiblement peiner à fournir la population ne serait-ce qu’en masques FFP1.
29 avril 2020 Brèves d’entreprise
La direction a mis en place début avril des fiches de prévention sanitaire COVID-19. Celles-ci visent à préciser les mesures de prévention vis-à-vis des agents en complément des gestes barrières qu’elle demande de respecter… seulement quand elle le décide. En effet, si ces fiches précisent en rouge gras que la distance minimale d’un mètre entre deux agents doit être respectée, on peut lire dans un exemple un peu plus bas que si ces agents doivent travailler dans un local ne permettant pas de respecter cette règle, ils devront porter chacun un masque FFP1 ou équivalent.
Le port du masque ne doit pas remplacer les gestes barrières mais doit s’y rajouter !
Pour travailler en toute sécurité, imposons le respect des « gestes barrière » et le port de masques en toute occasion !
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Dans son discours de lundi soir, Macron a égrené une liste des métiers « en première ligne » d’où était une nouvelle fois absents les cheminots et les agents de la RATP. Des soucis à digérer la grève contre la réforme des retraites ? Ces « oublis » du président des riches sont nos plus beaux hommages.
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Macron a appelé de ses vœux la réouverture des écoles dès le 11 mai : le meilleur moyen donc de libérer les parents pour les renvoyer... au boulot ! Quitte à les envoyer à la contamination et toute la famille avec.
Des pétitions et des appels à garder nos mômes à la maison tournent déjà largement. La vie de nos gamins vaut plus que leurs profits !
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
À peine Macron avait-il fini la sienne, que Farandou lui emboîtait le lendemain matin. Et, comme au garde à vous, le voilà qui annonce que le plan de transport va devoir augmenter pour préparer la grande reprise voulue par Macron (et le Medef derrière lui) pour le 11 mai. Alors que la SNCF a déjà bien du mal à faire en sorte que le peu de trains qui roulent soient nettoyés et désinfectés.
Qu’on se le dise, hors de question d’aller risquer notre vie au boulot !
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Si les mots se veulent plus consensuels, le discours de Farandou promet bien les mêmes attaques que ses petits camarades du Medef. Il faudra « s’adapter » à la « situation économique dégradée » nous dit-il.
Comme si nos quotidiens n’étaient pas déjà assez dégradés par les bas salaires et le sous-effectif. Pas question de payer la crise ! Par contre, toutes les raisons de faire passer les actionnaires à la caisse pour des embauches et des augmentations.
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Cinq jours de repos nous sont imposés par la direction pour permettre « d’assurer la reprise de l’activité à l’issue du confinement ». Alors que les cheminots sont 4 à 9 fois plus contaminés par le virus du fait de leur activité, le monde d’après auquel pense déjà la direction, c’est la reprise des cadences infernales et de la productivité à tout va. Comme le monde d’avant donc, mais avec des jours de repos en moins !
La mesure ne passe clairement pas parmi les cheminots, d’autant moins chez tous ceux qui continuent d’aller travailler « normalement » c’est-à-dire en prenant tous les risques pour leur santé. Les réactions ne se sont pas fait attendre, malgré les difficultés à se mobiliser en période de confinement. Des collègues ont clairement fait savoir qu’ils ne poseraient pas d’eux-mêmes les jours et une pétition en ligne rassemble plus de 700 signatures à l’heure actuelle.
La direction régionale répond par le mépris en refusant en toute illégalité une DCI pour lui remettre cette pétition. Si elle croit s’en tirer comme ça...
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Une des conséquences des cinq jours de repos imposés : l’entreprise a besoin de plus de conducteurs et s’acharne donc à faire revenir travailler des collègues qui habitent en province. Ces collègues passeraient quasiment autant de temps à se déplacer qu’à conduire des trains de banlieue. Voilà un non-sens complet du point de vue sanitaire : c’est prendre le risque qu’ils contractent le virus à Paris avant de rentrer chez eux dans des régions jusqu’à présent moins touchées.
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Il n’ y a plus dans les locaux de bouteilles d’eau, de café, de quoi grignoter et rares sont les micro-ondes accessibles. La direction s’en lave les mains. Un dirigeant a même déclaré que le café était à proscrire car c’est un moment convivial qui encourage les regroupements. What else ?
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Les salles de cuisine et de repos du 1er étage de la gare Saint-Lazare sont fermées, officiellement pour éviter que les cheminots ne s’y concentrent. Du coup on est forcé d’être dans ce qu’il reste d’espaces disponibles, comme les feuilles et les locaux de réserve. Malin !
Au contraire, sur les plateformes encore bien fréquentées aux heures de pointe, pas de soucis pour y aller, ce serait même un devoir selon la direction !
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Aux collègues qui réclamaient des masques comme la réglementation le prévoit, combien de hiérarchiques grands ou petits nous ont expliqué (depuis chez eux le plus souvent) que « ça ne sert à rien » ?
Maintenant qu’ils ont récupéré quelques stocks, miracle médical, c’est devenu utile et on nous conseille de les mettre. Si le ridicule ne tue pas, le virus, lui, le peut. Nous saurons nous souvenir de ceux qui s’amusent à jouer avec notre santé.
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Les masques tant attendus sont donc arrivés par endroit. Oui mais pas exactement les bons. Ce sont des masques chirurgicaux, valables uniquement si tout le monde en porte. Ce qui est loin d’être le cas.
Pas un hasard si ceux prévus dans les textes étaient des FFP2.
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Alors qu’il manque de tout dans les structures médicales, des directions d’entreprise stockent discrètement des masques chirurgicaux en prévision de la reprise normale de leur activité. On a ainsi appris que La Poste disposait au début de l’épidémie de 24 millions de masques, la région SNCF Grand Est de 130 000 et ce sont 600 000 masques par semaine que PSA monopoliserait pour relancer sa production de voitures.
Quels sont les stocks de masques ? Dans quel but les utiliser ? Quelles sont les activités essentielles à la lutte contre la pandémie et comment les réaliser dans les meilleures conditions de sécurité ? Ces questions devraient être discutées et tranchées par toute la société, en particulier par les travailleuses et travailleurs en première ligne, pas par une poignée d’actionnaires et de grands patrons guidés par la loi du profit, flanqués d’un gouvernement à leur service.
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
Un exemple parmi quelques autres : un agent diagnostiqué symptomatique Covid-19 peut prendre du service « en priorité et rapidement » — dit-on en haut lieu — puisqu’il serait immunisé. Les propos sont burlesques et pas rassurants ! Quatorze jours d’isolement physique et psychologique prescrits par le médecin traitant ont permis au médecin du travail de conclure, lors d’une consultation téléphonique, à une parfaite guérison, simplement au son d’une voix essoufflée et fatiguée ! Et pourtant... il a suffi d’une mission partielle pour que la tension du collègue chute à 8 et qu’il manque de s’écrouler. La direction inquiète s’est précipitée... pour lui réclamer les chiffres de sa mission !
Médecine « du travail » et médecine de santé ne semblent pas synonymes ! En tout cas, abasourdi, le médecin traitant a exigé de son patient d’être son unique interlocuteur médical !
La direction prétend désinfecter les rames en circulation toutes les 24 heures, cabines de conduite et espaces voyageurs. Selon quels procédés ? Avec quels produits ? Moins elle en dit, mieux elle se porte. Et quand les syndicats demandent que soit apposée en cabine une signalétique garantissant au conducteur que la rame a été désinfectée, refus net.
Nos patrons ont dû voir ces vidéos de délégués syndicaux de la RATP contrôler l’état de bus et de cabines RER garantis désinfectés et constater qu’ils ne le sont pas. Du coup, ils prennent une mesure énergique : celle d’interdire aux délégués syndicaux de se déplacer pour effectuer des contrôles, à moins d’en demander l’autorisation 48 heures à l’avance. On a beau ne pas être suspicieux, on se demande s’ils ne voudraient pas cacher quelque chose... Leur crasse en tout cas, ça va être dur !
16 avril 2020 Brèves d’entreprise
La SNCF met en avant qu’elle maintient largement (mais pas totalement !) la rémunération des cheminots et qu’ils pourraient bien en retour consentir à quelques efforts, comme le fait de céder des repos. Mais en sollicitant les dispositifs du chômage partiel, la direction s’apprête à nous payer avec l’argent public, celui de nos impôts, pas avec celui de ses bénéfices. Gouvernement et patronat s’apprêtent eux à présenter la note de cet argent magique aux cheminots comme à tous les travailleurs, en rognant sur nos droits et conditions de travail.
Pas responsables de la situation, notre rémunération et nos repos devraient être maintenus à 100 % et payés par les grandes entreprises qui ont accumulé année après année des bénéfices records.
30 mars 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
La direction se rappelle tout à coup du mot « service public » pour maintenir la production coûte que coûte dans certains secteurs, tandis que dans d’autres l’activité a cessé, souvent face à nos coups de gueule et autres menaces de droits de retrait.
Mais pour beaucoup d’entre nous c’est un peu des deux : on travaille un jour sur deux ou un jour sur trois dans certains postes d’aiguillages. À la conduite ça varie aussi, même jusqu’à un jour sur dix...
La direction est bien la seule à avoir trouvé la solution pour concilier les deux consignes du gouvernement : « restez chez vous » et « au boulot ». Les « injonctions paradoxales » de ce gouvernement de DRH ont été bien intégrées par nos DRH...
30 mars 2020 Brèves d’entreprise
Alors que le lot de bien des cheminots est encore aujourd’hui d’être envoyé au charbon sans le minimum pour se protéger, la direction n’arrête pas de nous envoyer des communications pour nous dire combien nous serions « tous mobilisés ».
Et c’est donc au chaud depuis chez eux qu’ils se mobilisent pour nous expliquer que les équipements de protection ne serviraient à rien.
30 mars 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
À l’Escale, des chefs ont même été jusqu’à interdire à certains d’entre nous d’utiliser les masques qu’on s’était procuré par nos propres moyens au motif que cela... effraierait la clientèle ! On propose à tous ces « responsables » prétendument bienveillants de venir eux-mêmes en gilet rouge rassurer la clientèle. Sans masque, cela va sans dire.
Mots-clés : SNCF
30 mars 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
À l’heure où nous écrivons ces lignes, la direction SNCF annonce sans grands détails son intention d’imposer cinq jours de congés au mois d’avril aux salariés confinés. Ça fait suite aux consignes de ne pas rendre leurs jours à celles et ceux d’entre nous qui avaient posé des congés avant le début du confinement. Hors de question que ça soit nous qui payons la crise alors que des milliards d’euros sont débloqués pour voler au secours du patronat. On ne payera ni de notre poche, ni de notre temps !
Mots-clés : SNCF
30 mars 2020 Brèves d’entreprise
À la traction, dès le début du confinement, la hiérarchie a emboîté le pas du gouvernement. Un dirigeant allant même jusqu’à nous expliquer la non utilité des masques, des gants, bref de tous les moyens de protection, pour finalement arriver à la même conclusion que les ministres : on n’a rien en stock, on ne peut pas vous en donner.
30 mars 2020 Brèves d’entreprise
Du coup, en l’absence de protections, nous sommes plusieurs à avoir refusé, non pas d’être des « héros de la Nation », mais des transporteurs de virus. On a aussi pu vérifier durant ces heures de confrontation avec nos dirigeants qu’ils ne jouent pas les apprentis sorciers uniquement en matière de ferroviaire... mais aussi en matière de santé publique !
30 mars 2020 Brèves d’entreprise
Malgré les promesses de la direction au début du confinement, dans les faits, tous les travaux de nuit sur les voies ne sont pas reportés. Ça fait prendre des risques inutiles aux collègues envoyés sur ces chantiers et, dans les postes d’aiguillage, où les effectifs ont été réduits, ça nous fait passer des nuits d’enfer pour assurer les protections.
Depuis le début du confinement, de nombreux collègues sont en télétravail tout en gardant leurs enfants pour ne pas perdre de salaire. Télétravail ne veut surtout pas dire baisse de productivité pour les différentes directions. Le nombre de mails à traiter ne baisse pas et les réunions, discussions téléphoniques d’hier se font aujourd’hui en visioconférence.
Bien difficile donc d’être présent pour ses enfants tout en télé-travaillant : c’est la double journée en même temps ! Il faut que nous ayons la possibilité d’être en congés garde d’enfants tout en ne subissant aucune baisse de rémunération.
Mots-clés : SNCF
30 mars 2020 Brèves d’entreprise
La prime d’intéressement va baisser pour tout le monde, 150 € de moins par rapport à l’année dernière. Et elle sera versée en juin et non pas en mai comme prévu. Explication : elle n’est calculée que sur les 11 premiers mois de l’année, les résultats de décembre étant trop mauvais en raison de la grève. Ce serait donc la faute aux grévistes qui ont eu le culot de mettre en péril les résultats de la SNCF pour défendre leurs retraites... Heureusement cela ne restera pas impuni, vu que la prime est versée au prorata des jours travaillés !
La direction n’en rate pas une pour gratter quelques euros ici ou là, c’est d’ailleurs un des secrets de leurs « bons résultats ». Alors, devrions-nous nous « intéresser » à notre propre exploitation ? Pas question d’accepter l’arbitraire et la carotte, on veut des augmentations de salaire !