Bulletin du 16 novembre 2020 en PDF
17 novembre 2020 Brèves d’entreprise
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17 novembre 2020 Brèves d’entreprise
5 novembre 2020 Brèves d’entreprise
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5 novembre 2020 Brèves d’entreprise
Macron l’a dit : le confinement ne doit pas empêcher les usines de tourner. Message reçu 5/5 par Arkema. La direction fait le strict minimum.
Cela suscite des inquiétudes, d’autant que depuis quelques semaines, les cas augmentent sur l’usine. Surprise, le virus passe à travers le protocole sanitaire de la direction. Et pourtant, aujourd’hui, les mesures pour ralentir la circulation du virus sont mieux connues – télétravail au volontariat, réservistes à la maison sans perte de salaire.
Si nous voulons nous protéger et éviter la saturation des hôpitaux, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes pour imposer les mesures nécessaires.
5 novembre 2020 Brèves d’entreprise
À la fin du mois, ce sera le rendez-vous annuel des NAO chez Arkema. Un rendez-vous un peu chahuté par l’actualité sanitaire, mais que nous n’avons pas intérêt à laisser passer sous silence. Car le problème de l’emploi et des salaires est toujours d’une actualité criante. L’année dernière, l’absence de mobilisation avait laissé les mains libres à la direction pour continuer sa politique de suppressions de postes et donner le minimum d’augmentation de salaires. Cette année, la direction pourrait profiter de la situation sanitaire pour faire encore des économies sur notre dos.
5 novembre 2020 Brèves d’entreprise
À l’heure où nous imprimons cette feuille, nous ne connaissons pas le vainqueur des élections américaines.
Beaucoup pousseraient un soupir de soulagement en cas de défaite de Trump. Pourtant, le CV de Biden n’a rien de rassurant. Toute sa carrière, il s’est illustré par son soutien indéfectible aux intérêts des capitalistes américains. Il a voté les interventions militaires aux quatre coins du monde aussi bien que les lois anti-pauvres.
Surtout, une défaite de Trump ne signifierait nullement que les groupes d’extrême-droite qui le soutiennent cesseraient d’intervenir dans la vie politique comme ils le font aujourd’hui – parfois les armes à la main. Et on ne peut pas compter sur Biden pour enrayer leur progression lui qui, vice-président d’Obama, a mené la politique qui leur a pavé la voie.
5 novembre 2020 Brèves d’entreprise
En ces temps particuliers, nous avons choisi de maintenir la parution de l’Étincelle. Le boulot continue, l’école aussi, pourquoi pas la politique ? Le gouvernement fait la sienne, à nous de défendre la nôtre.
Peut-être que l’évolution de la situation nous poussera à interrompre nos diffusions. Mais nous arriverons toujours à dénoncer les mauvais coups des patrons et les absurdités de leur société. Et si on ne peut plus le faire sur papier, on le fera en ligne.
Vous pouvez dès maintenant retrouver toutes les publications de l’Étincelle sur Facebook et d’autres réseaux sociaux et sur notre site internet convergencesrevolutionnaires.org.
8 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Dans son dernier communiqué, Thierry Le Hénaff, PDG d’Arkema, a communiqué sur sa volonté de réduire de 100 millions d’euros les investissements du groupe pour l’année en cours. Les « frais fixes » seraient également réduits de 50 millions d’euros. Ce sont autant d’investissements en moins sur les installations et une réduction conséquente de la masse salariale qui se profilent.
Depuis 2008, nous étions habitués au couplet sur le « c’est encore la crise ». Alors que les profits se sont accumulés comme jamais ces dernières années et alors que nous faisons encore face à la pandémie de Covid-19, nos dirigeants préparent déjà leurs attaques en brandissant l’argument de la nouvelle « crise » économique à venir.
Beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour dire que la situation actuelle est l’occasion de repenser le monde de demain. Notre réalité prouve bien que cela ne se fera pas sans lutte contre leur système.
Mots-clés : Arkema
22 avril 2020 Brèves d’entreprise
Comme tous les membres du CE d’Arkema, son PDG, Thierry le Hénaff, s’est engagé à reverser 15 % de son salaire du deuxième trimestre à la Fondation de France afin de participer à la lutte contre le covid-19. Dans le même temps, ils ont annoncé une baisse de 20 % des dividendes versés par rapport à ce qui était initialement prévu.
Mais que les culs cousus d’or se rassurent, la direction s’est empressée de préciser que ce « manque à gagner » serait versé ultérieurement. Comme tous les dons de pacotilles des grands bourgeois, la charité à deux sous et les effets d’annonce de nos dirigeants suivent un but bien précis : faire oublier que des productions non-essentielles ont été maintenues coûte que coûte ; que les travailleurs prennent des risques considérables en venant au boulot et que les patrons s’attellent déjà à rogner un maximum de nos droits au nom de la « crise » à venir.
Quand le riche fait mine de mettre la main au porte-monnaie, il faut toujours s’attendre à ce qu’il nous fasse ensuite les poches...
22 avril 2020 Brèves d’entreprise
À la suite de la montée de la grogne sur plusieurs sites Arkema (notamment dans l’atelier Polymères fluorés du site de Pierre-Bénite), la direction a décidé de verser sur la paie de mai une prime de présence pour la durée du confinement. De 200 à 1 500 € suivant sa présence avec 100 € pour les télétravailleurs, la direction aime bien diviser. Outre les questions du bien fondé de notre présence sur le site, cette prime pose pas mal de questions : les congés recommandés par la direction vont-ils maintenant nous porter préjudice ? Pourquoi ne pas mieux récompenser les télétravailleurs ? Ces conditions étaient-elles bien nécessaires ?
Ne nous leurrons pas, cette prime exceptionnelle n’est rien d’autre qu’une prime de risque créée pour acheter la paix sociale et mieux nous diviser. Elle ne suffira pas à nous faire oublier notre mise en danger pendant cette pandémie. Nos vies ne sont pas à vendre et toute la gestion de cette crise sera à remettre en question.
8 avril 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
En pleine crise sanitaire, actionnaires et dirigeants d’Arkema continuent de se réunir à la table de jeu.
La semaine dernière, une « Réunion Investisseurs » a rassemblé tout ce beau monde afin d’acter la réorientation de l’entreprise vers la seule chimie de Spécialités (adhésifs, matériaux avancés et matériaux pour les revêtements), plus généreuse en valeur ajoutée, d’ici à l’horizon 2024. Dans cette optique, la direction céderait une partie des productions de gaz fluorés et d’acryliques et se lancerait dans l’acquisition d’unités dans les seules spécialités. Tout cela dans la perspective de verser davantage de dividendes aux actionnaires, l’objectif étant de faire passer la rémunération de ces deniers des 33 % actuels à 40 %.
Alors qu’on nous fait produire des choses non essentielles pour continuer à faire du profit et que l’épidémie ne cesse de s’étendre, nos dirigeants ont le cynisme de continuer à jouer au Monopoly. Décidément, il y a plus d’un virus à éradiquer.
Mots-clés : Arkema
8 avril 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Pour maintenir la production sur le site de Pierre-Bénite, la direction d’Arkema a justifié son caractère « vital » aux yeux des travailleurs avec le tampon du gouvernement. Comme par magie, tous les produits fabriqués endossent un rôle essentiel dans la lutte contre l’épidémie. Certains entreraient directement dans la composition des matériels vitaux de protection, comme le PVDF (plastique spécialisé) dans les masques. Mais, récemment, la direction a changé de campagne de PVDF, avec un grade pour… le forage pétrolier.
Cela devient une nécessité, alors que la pandémie fait rage, de mettre notre nez dans leurs affaires, et de contrôler le niveau des stocks et les chaînes de production.
Mots-clés : Arkema
24 mars 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Alors que des dizaines de professionnels de la Santé tirent la sonnette d’alarme et appellent à durcir le confinement, rien n’y fait, le gouvernement veut continuer à faire tourner l’économie coûte que coûte. Dans ce contexte, comme plusieurs grands groupes industriels, Arkema joue la carte du « rôle essentiel » de sa production. Une stratégie de pyromane qui inquiète nombre de travailleurs de Pierre-Bénite comme ceux de l’ensemble des sites en France.
Depuis une semaine, à grand renfort de communication, la direction fait la liste des matières dont la production serait centrale pour la bonne marche de la société. Des molécules nécessaires au traitement des eaux au PVDF qui rentrerait dans la composition des masques FFP2, tout y passe, tous les produits deviennent essentiels. Il y a deux jours, face à la colère qui montait, le secteur de la chimie a obtenu le précieux blanc-seing du gouvernement qui l’a reconnu comme OIV (opérateur d’intérêt vital). Soutien de l’Etat en poche, la direction se montre comme pleinement investie dans une Union sacrée de façade.
En revanche, quid des productions de téflon pour recouvrir les poêles ou des gaz réfrigérés pour les climatisations des voitures, en quoi jouent-elles un rôle essentiel dans la période actuelle ? Quid également de la différence de traitement entre ceux qui peuvent bosser en télétravail, confinés chez eux, et ceux qui doivent aller s’entasser dans des salles de contrôle, mettant ainsi en péril leur santé et celle de leur famille.
Tant que nous n’aurons pas accès aux livres de comptes et à la gestion de la production et des stocks, le patronat aura toujours les mains libres pour nous faire avaler ce qu’il veut. En « guerre » ou pas, pour nos patrons, tant qu’il y a du profit à faire, les ouvriers doivent continuer à aller au charbon, quoi qu’il leur en coûte. Et peu importe si cela accroît la crise sanitaire et engorge les hôpitaux, de toute manière, c’est encore nous qui paierons. Leur Union sacrée n’a qu’un seul but, continuer de faire des travailleurs de la chimie de la chair à profit !
Car les salariés du site se retrouvent face à un choix impossible : en plus de tomber malade, certains craignent de voir leurs salaires amputés de 16 % en cas de chômage partiel, ils préfèrent donc aller bosser et faire des heures sup’ pour conjurer la peur du lendemain. Il faut dire que plutôt que d’imposer le paiement de 100 % du salaire par le patron, le gouvernement n’a rien trouvé de mieux qu’une prime pour ceux qui iraient au turbin malgré le risque sanitaire. Le salaire de la peur à la sauce 2020…
Face à cette politique menée par le gouvernement comme par leurs dirigeants, des travailleurs d’Arkema, à l’image de nombreux autres secteurs, réfléchissent de plus en plus à la meilleure façon de faire cesser les productions non essentielles : droit de retrait, grève. Sur le site de Pierre-Bénite, un recours pour danger grave et imminent a déjà été déposé. Dans la situation, l’enjeu est double : d’abord montrer notre détermination et notre capacité à imposer les règles de sécurité de base aux fous aveuglés de profits qui nous dirigent. Préparer ensuite l’après crise sanitaire, car, une fois que celle-ci sera passée, c’est encore à nous que l’addition sera servie, à base de recul sur nos salaires, nos congés et nos conditions de travail. Le menu a déjà été élaboré : la loi « état d’urgence sanitaire » votée ces deniers jours prépare la seule guerre que Macron et son monde sachent mener : la guerre sociale.
Dans cette crise, notre détermination à nous défendre contre cette épidémie, en tant que travailleurs, ne peut que préparer celle que nous devrons avoir quand nous en sortirons.
24 mars 2020 Brèves d’entreprise
Sur le site d’Arkema Pierre-Bénite, la production de gel hydroalcoolique a commencé au pilote du CRRA (centre de recherche). Pour les hôpitaux, pas tout de suite, d’abord pour les usines du groupe afin de continuer à produire coûte que coûte. Pour les travailleurs, en ces temps d’épidémie, l’utilité du gel est incontestable mais la priorité de son utilisation est une question tout aussi vitale.
De son côté, la direction se soucie plus de l’étiquetage du produit. Toutes les situations sont bonnes pour se faire de la pub.
24 mars 2020 Brèves d’entreprise
Il y a une semaine, les salariés du CRRA ont obtenu de la direction des mesures de télétravail pour la quasi-totalité des salariés. L’objectif : faire respecter le confinement, leur santé et celle de leurs familles durant cette crise sanitaire.
Aujourd’hui, la direction entend reprendre les activités de recherche et donc faire revenir son personnel à 50 %. Le CRRA n’est pas un laboratoire pharmaceutique et n’est en aucun cas lié à des recherches sur la santé, il n’y a donc pas d’urgence vitale.
Alors que la vague épidémique arrive, pourquoi exposer les salariés ? Le choix de la direction est clair, faire rentrer l’argent en déposant des brevets, en produisant pour ses clients, comme si tout était normal.