Bulletin du 1er mars 2021 en PDF
3 mars 2021 Brèves d’entreprise
Attention : Votre navigateur web est trop ancien pour afficher correctement ce site internet.
Nous vous recommandons une mise à niveau ou d'utiliser un autre navigateur.
Accueil > Bulletins d’entreprise > Solvay Saint-Fons
3 mars 2021 Brèves d’entreprise
3 mars 2021 Brèves d’entreprise
Les résultats sont bons. Le site va se développer. Faut-il :
A- Supprimer 7 postes ?
B- Embaucher ?
La direction a choisi la réponse A. Tout le monde y perd, sauf les actionnaires de Solvay, toujours en quête de profits sur nos côtelettes.
La direction avait préparé le terrain en ouvrant la porte à des départs « volontaires ». Mais ceux qui occupent les postes aujourd’hui supprimés n’étaient pas tous candidats au départ. Que vont-ils devenir ?
Un poste supprimé, ce n’est pas du boulot en moins, c’est moins de monde pour faire le même travail. C’est donc… plus de boulot pour nous tous.
Les résultats sont bons. Le site va se développer. Les charges de travail sont lourdes. Vite, revendiquons la réponse B !
3 mars 2021 Brèves d’entreprise
Victime consentante de sa suppression de poste, notre cher (très cher) médecin va donc nous quitter avec un chèque tellement gros… qu’on aurait pu créer des postes avec !
3 mars 2021 Brèves d’entreprise
Plein de meubles, d’armoires et de matériel divers à récupérer !
C’était le grand marché à Delta depuis qu’on abandonne le bâtiment. Enfin, pas si grand que ça au final et surtout, pour public averti. Car s’il y a des récupérations faites pour les services, certains n’oublient pas d’en mettre à gauche pour eux-mêmes.
On aurait pu éviter du gâchis de manière transparente, collective et généreuse, par exemple en demandant qui a des besoins. On a préféré la jouer façon patron, dans une logique de profiteurs dans la combine. Forcément : à Solvay, l’exemple vient d’en haut.
2 février 2021 Brèves d’entreprise
2 février 2021 Brèves d’entreprise
A DVPA il a des productions qui se développent et c’est plutôt une bonne nouvelle. Ces dernières années, la tendance était plutôt à la fermeture d’ateliers...
Mais pour le développement des emplois, là c’est la grosse crispation. Quand les AMQ ont été réunis pour être informés des projets de réorganisation, c’est avec la consigne de bien la fermer. Et pourquoi ? Tous ces mystères n’ont au final créé que de la suspicion, alimentée par des fuites à tous les étages ! Mais il y a de quoi être suspicieux, tant la direction à l’air de turbiner dur pour trouver la formule miracle qui nous fera faire beaucoup avec peu.
Oui à la CW, à Polycat, à l’Eugenol, mais pas au prix d’une énième dégradation de nos conditions de travail !
2 février 2021 Brèves d’entreprise
Parmi les nouveautés des projets de réorganisation à DVPA, le passage à cinq AMQ, qui seraient secondés par cinq adjoints, créés pour l’occasion. Que les AMQ aient besoin de renfort pour intervenir sur un périmètre qui s’élargit, pourquoi pas. Mais il y a encore pas mal de zones à éclaircir sur le contenu de ce poste d’ adjoint qui sent un peu l’homme à tout faire : prendra t-il des postes de conducteur ? Sera -t-il comptabilisé pour le taux de recouvrement des opérateurs ? Ira-t-il chercher les madeleines ?
On imagine aussi que la direction va monnayer ces postes au prix d’une loyauté qui s’achète de moins en moins cher. Après la politique d’arrosage ciblé (voir chirurgical) en AI et l’illusoire fonction de technicien, cette nouvelle casquette dans le paysage est un nouvel obstacle à la cohésion de nos (pourtant) petites équipes. Diviser pour mieux régner : une vielle formule qui heureusement ne marche pas toujours...
Grosse promo au service de l’environnement, façon quatre pour le prix d’un. La direction pense pouvoir y supprimer de 2 à 8 postes sur les 9 existant.
Et le travail à faire, direz-vous, qui va s’en charger ? Comme si elle savait de quoi il s’agissait ! Le sien, c’est d’écouler les stocks. Pardon, de tailler dans les effectifs. Mais à voir le flegme avec lequel elle supprime des postes, on s’y trompe.
2 février 2021 Brèves d’entreprise
...a déclaré Sainte-Ilham à la presse belge. C’est le moins qu’on puisse dire : les marges ont tenu le coût, les dividendes ont été versés aux actionnaires... et 800 emplois supplémentaires vont être supprimés dans le monde pour réaliser les 410 millions d’euros d’économies promis par GROW.
Mais à force de transformer les crises en opportunité sur notre dos, Sainte-Ilham pourrait se prendre un retour de volée.
22 janvier 2021 Brèves d’entreprise
22 janvier 2021 Brèves d’entreprise
Ce n’est pas le nom d’un programme de fitness (on s’y tromperait, vu le nom !) mais le nouveau plan de suppression d’emplois de Solvay. 152 postes a supprimer en France, 720 dans le monde. Pendant ce temps l’action Solvay fait de la gonflette en Bourse et les résultats 2020, qui devraient bientôt tomber, seront probablement musclés.
Solvay n’est pas le premier groupe a supprimer des postes. Renault, Michelin, Sanofi et Danone (pour ne citer qu’eux) ont déjà fait de même. Et même si chacun est, sur le papier, plus ou moins libre de partir (la direction garde le dernier mot), l’augmentation du chômage qui va résulter de tous ces plans va peser sur tous les travailleurs, à commencer par ceux qui n’auront plus d’emploi.
Et pour ceux qui restent ? Le boulot va rester le même. Il y aura juste moins de personnes pour le faire. Cette fois, la boîte ne se cache plus derrière un projet de réorganisation. Elle verra après coup avec ceux qui seront toujours là. Autant dire tout de suite que le boulot que 10 faisaient dans un service, 8 devront sans doute s’en charger !
D’autres solutions seraient possibles : embaucher et réduire le temps de travail, sans perte de salaires. Mais pour ça, il faudrait prendre sur les profits, et seule notre lutte pour l’imposer.
22 janvier 2021 Brèves d’entreprise
Nos collègues de Sanofi ont appris la suppression de 400 postes en Recherche et Développement. Au regard des 4 milliards de dividendes versés aux actionnaires en 2020 et des profits qui s’annoncent avec le futur vaccin, la pilule ne passe pas !
Nos collègues se sont donc mis en grève ce mardi : 300 à Marcy pas loin d’ici et 1 200 à Val de Reuil. Une première réaction qui en appelle d’autres !
6 janvier 2021 Brèves d’entreprise
6 janvier 2021 Brèves d’entreprise
Notre collègue Harouna Cissé a été licencié, lui dont la vie a basculé après son accident du travail à l’HQPC. En plus d’être handicapé à vie, le voilà privé d’emploi. Une énième conséquence de son accident dans une entreprise qui s’auto-glorifie d’être la championne du travail des handicapés. Écoeurant.
6 janvier 2021 Brèves d’entreprise
À DVPA, beaucoup de collègues intérim n’auront pas leur contrat renouvelé en janvier. Parait-il que la hiérarchie veut du « sang frais ». Pour mieux faire ses courses ? Voilà comment on traite des collègues qui bossent dans l’atelier ou l’usine, depuis des années parfois.
Et bien nous aussi, on ne serait pas contre un petit renouvellement de la hiérarchie et surtout de la politique qu’elle défend : le profit à tout prix, avec des travailleurs déshumanisés au possible (cadres inclus !).
6 janvier 2021 Brèves d’entreprise
Le résultat des NAO est tombé. L’augmentation est historiquement basse : 0,8 % sans talon. Comme pour se féliciter, les actionnaires se verseront 150 millions de dividendes mi-janvier (un simple acompte !).
Tout ce qu’on ne touche pas comme salaire, ils se le mettent dans la poche. C’est seulement en instaurant un rapport de forces que l’on verra nos rémunérations réellement augmenter.
6 janvier 2021 Brèves d’entreprise
Alors que deux syndicats, « partenaires sociaux », n’avaient pas encore signé l’accord des NAO, la direction l’avait déjà rendu public.
Dupond et Dupont ont froncé les sourcils… et ont sorti le stylo gentiment. La mécanique des NAO, bien huilée et parfaitement inoffensive,montre parfois ses rouages.
3 décembre 2020 Brèves d’entreprise
3 décembre 2020 Brèves d’entreprise
On parle beaucoup de la prime COVID qui serait distribuée à l’échelle du groupe. Il y aurait maximum 16 millions d’euros a se partager entre nous. Quelques centaines d’euros par personne donc. Mais le vrai cadeau de Noël est pour les actionnaires qui trouveront au pied du sapin un acompte sur dividendes de 160 millions d’euros.
3 décembre 2020 Brèves d’entreprise
La trésorerie bat des records, le profit du troisième trimestre est de 175 millions d’euros... et ce sont bientôt les NAO. Est ce pour éteindre nos revendications que la direction parle de cette prime ? À nous de ne pas tomber dans le panneau. Revendiquons pour nos salaires !
3 décembre 2020 Brèves d’entreprise
La boîte restructure a tout crin dans le monde entier. En France, 630 emplois pourraient être détruits. Mais depuis lundi, les salariés de Villeurbanne ripostent. Ils sont en grève reconductible contre les plans de leur direction. Le meilleur moyen de résister, c’est encore celui-là !
17 novembre 2020 Brèves d’entreprise
13 octobre 2020 Brèves d’entreprise
13 octobre 2020 Brèves d’entreprise
La campagne vanille CW est finie. Le produit est sorti. À partir de là, la direction s’en lave les mains.
Sauf que sauf que... les conditions dans lesquelles on a bossé ont été dures. L’odeur, l’intensité du boulot. Sans parler des horaires. Des collègues de l’atelier ont fait des remplacements. Certains à la journée ont fait des nuits. À l’occasion, on a pu voir l’escroquerie du « forfait jour » quand le temps de travail sort du cadre .
Alors va-t-on continuer d’accumuler les heures (même pas toujours) supplémentaires ? Ou bien serait-il temps d’embaucher pour partager la charge de travail ? Solvay a calculé et fait son choix. À nous d’exprimer le nôtre !
13 octobre 2020 Brèves d’entreprise
« Pourquoi me passerais-je de la moitié de la population mondiale ? » Dans une interview récente au Figaro, la PDG Ilham Kadri prêchait quelques versets de son évangile du féminisme.
Pas question donc de « se passer » des femmes - Sainte-Ilham imagine-t-elle qu’elles ne puissent pas être autre chose qu’à son service ? Ce serait dommage de ne pas rencontrer plus « de collaboratrices, de consommatrices, de clientes. »
Derrière chaque femme, Sainte-Ilham dit pouvoir trouver son pesant de fric. Ainsi soit son féminisme. Comme celui de ses comparses : l’égalité des femmes et des hommes sous la férule de sa religion, celle du profit. Mais qu’elle se méfie : on pourrait bien lui faire comprendre, femmes comme hommes, qu’on ne veut pas de ce « féminisme » sonnant et trébuchant.
1er octobre 2020 Brèves d’entreprise
1er octobre 2020 Brèves d’entreprise
13 septembre 2020 Brèves d’entreprise
13 septembre 2020 Brèves d’entreprise
En mars, la direction nous a joué la même musique que le gouvernement : « le masque ne sert à rien ».
Elle a même mobilisé tout le charisme scientifique de notre vétérinaire pour donner du poids à cette théorie, en dépit des évidences.
Aujourd’hui, les mêmes nous l’imposent. On ne sait pas si on va tomber malade du COVID, mais au moins on est vacciné contre leur double discours.
13 septembre 2020 Brèves d’entreprise
Ça y est, depuis le 1er septembre, c’est masque obligatoire à l’usine. Et si l’ambiance n’est plus garantie en salle de contrôle, la pénibilité, elle, l’est bel et bien. Un aspect que la direction se garde bien d’aborder.
Pourtant, des solutions existent pour réduire le temps passé masqué. Et par la même occasion diminuer le nombre de personnes en circulation dans l’usine : mettre en place un roulement de réservistes, proposer le télétravail au volontariat, organiser de vraies pauses pour souffler sans le masque (sans pour autant aller en crist !)…
Si la direction n’y pense pas toute seule, elle pourrait bien avoir affaire à une nouvelle épidémie de revendications.
13 septembre 2020 Brèves d’entreprise
Avant les vacances, les collègues du centre de recherche ont trouvé sous le sapin les beaux cadeaux du père Solvay. Pas d’orange ni de beurre dans les épinards. À la place, le kit merci. Des graines de coquelicots et de basilic, des friandises au miel et un cahier spécial pour « booster sa créativité et son team spirit ». La rumeur court qu’en l’écrivant dans ce cahier magique, il y aurait des embauches et peut-être des augmentations de salaires.
On a beau se dire que seule l’intention compte, on ne sait pas s’il faut rire ou pleurer. En tout cas, voilà une bonne idée pour payer les actionnaires l’an prochain : un cahier de coloriages et des Dragibus.
Sur l’usine, on a cherché : pas encore de trace du kit merci. Il a bien été promis, mais depuis la grève de début juillet, la direction n’a pas osé le distribuer. A-t-elle peur que les graines de basilic paraissent un peu chiches par rapport à la prime pour laquelle nous nous sommes battus ?
9 juillet 2020 Brèves d’entreprise
9 juillet 2020 Brèves d’entreprise
Arrogante et sûre d’elle, la direction ne l’a pas vu venir. Elle était pourtant bien au courant que nous attendions un geste pour avoir travaillé, et bien travaillé, pendant l’épidémie. Elle s’imaginait que cette attente allait rester à l’état de bruits de couloir négligeables.
Et la grève est partie, mobilisant une grande majorité des opérateurs, créant l’étonnement jusque dans les plus hautes sphères du groupe.
Avec ces débrayages, nous nous sommes fait respecter. La direction a reçu le message : on sait encore le faire ! Elle réfléchira à deux fois avant son prochain coup tordu contre nos intérêts. Voilà notre plus grande victoire.
9 juillet 2020 Brèves d’entreprise
L’ingénieur DVPA pensait jouir tranquille des congés payés que les grévistes de 1936 ont gagné pour lui. Mais au coup de sifflet, il a vite rappliqué. Un retour à la niche qui lui a surtout permis de constater l’arrêt de toutes les fabrications.
Mais c’est surtout le maton qui jette les tracts que la direction voulait mettre au rapport et lui donner un peu de la fessée qu’elle a elle-même reçue d’en haut. Chacun son métier : pour certains, c’est le maintien de l’ordre capitaliste. Le nôtre, c’est la chimie.
9 juillet 2020 Brèves d’entreprise
Les travailleurs du nettoyage, salariés d’Elior et qui bossent à Elkem et à la maison d’arrêt de Corbas sont en grève. Ils demandent : une augmentation de salaires de 300€, une prime COVID de 1000€ et une prime de risque équivalente à celle que touchent les autres travailleurs de ces sites.
Comme beaucoup d’autres, ils ont travaillé pendant le confinement, rajoutant aux risques de leur métier celui d’être contaminé par la maladie. Les médailles en chocolat ou les louanges orales ne suffisent pas ! Surtout quand elles viennent de ceux qui s’enrichissent sur le dos de leur travail, patrons d’Elior en tête, mais aussi ceux d’Elkem.
« Cette grève montre notre ras-le-bol, notre colère ! » peut-on lire sur un des tracts de la CGT. Ce ras-le-bol, cette colère pourraient bien être partagés par d’autres. Et pour la faire entendre, rien de tel que la grève.
24 juin 2020 Brèves d’entreprise
24 juin 2020 Brèves d’entreprise
On parle beaucoup des DVS, les départs volontaires de solidarité. Départs, on sait ce que c’est, et tant mieux si ça permet à ceux qui le veulent de se reconvertir ou de partir en retraite un peu plus tôt. Volontaire… à relativiser, puisque c’est le patron qui décidera s’il accepte un départ ou pas. Et solidarité ? « Solidarité » avec ceux dont le poste est supprimé et qui veulent être reclassés ! Ceux de Collonges, par exemple. Mais la direction pourrait bien en profiter pour supprimer les postes des volontaires, y compris sur l’usine.
Qu’on les prenne par un bout ou par l’autre, les DVS servent de couverture à des suppressions de postes. Ainsi, Solvay apporte sa contribution à la flambée actuelle du chômage. À notre échelle, on connaît déjà les conséquences : moins de monde pour la même charge de travail, des collègues en intérim contraints d’y rester. Ce n’est pas de ça dont on a besoin, mais d’embauches !
24 juin 2020 Brèves d’entreprise
La hiérarchie initie une série de réunions sur les procédures de travaux. Il y a même une poignée d’opérateurs dépostés pour jouer à la démocratie.
Si le but est de régler les nombreux problèmes posés par ces procédures, pourquoi pas. Mais on imagine bien que c’est la direction qui fixe les limites de l’exercice. Pas question de parler d’effectifs supplémentaires pour faire le boulot correctement.
C’est le charme du « management participatif » : la direction nous laisse trouver tout seul la manière de faire le travail supplémentaire qu’elle a décidé pour nous. Alors les cadenas qu’on va vous faire poser en plus, vous les voulez de quelle couleur ?
Une autre manière de faire serait de pas tomber dans le panneau et de prendre en main nos demandes et notre sécurité. Par exemple, en revendiquant clairement des embauches dans les équipes pour avoir le temps et l’expérience nécessaires aux mises à dispo.
23 juin 2020 Brèves d’entreprise
23 juin 2020 Brèves d’entreprise
Ah vous n’étiez pas au courant ? Il faut dire que la direction n’en a pas fait une annonce fracassante. Pourtant, quand on supprime discrètement le 10e opérateur en renfort par équipe, c’est bien 5 collègues intérim qui perdent leur emploi.
Ce 10e opérateur avait été « concédé » par la direction face à l’évidence d’une année difficile à gérer à 9 par équipe, avec de nombreuses campagnes nécessitant du renfort. Avec l’été et l’annulation de la prochaine campagne de vanille naturelle, la direction se permet de suspendre le 10e opérateur et espère retrouver les collègues intérim et leur compétences à la rentrée. Pas de doute, Solvay maitrise l’art de maintenir nos collègues dans la précarité !
Au DVPA, nous savons que nous devons travailler à 10 de manière stable pour permettre le recouvrement, la formation, le travail en sécurité… et ouvrir des postes à l’embauche !
23 juin 2020 Brèves d’entreprise
On en parle, on en parle, dans les salles de contrôle, fumoirs, bureaux et réfectoires. Certains l’ont vraiment vue et même touchée, mais pour la plupart d’entre nous, les Solvay, c’est encore une légende.
C’est… la prime COVID bien sûr !
Alors oui, pourquoi pas la revendiquer. Tout ce que nous arracherons à nos patrons ne sera jamais que notre dû.
23 juin 2020 Brèves d’entreprise
Après les records au mois de mars, la production de PMP va connaître un arrêt temporaire. Était-ce la peine de nous faire venir bosser en pleine pandémie pour se retrouver à gérer le trop plein de stock ?
Mais il ne serait pas question que de stock. Il s’agit aussi d’attendre que les prix remontent pour pouvoir faire plus de chiffre. La direction, toujours sur la brèche quand il s’agit de rafler la mise.
23 juin 2020 Brèves d’entreprise
« Mont-Blanc »… non, ce n’est pas la prochaine destination de vacances de Sainte-Ilham, c’est le nom trouvé pour le plan de fermeture de l’atelier à Collonges.
Faut-il y voir un signe que comme la neige, nos emplois fondent au Solv...eil ?
3 juin 2020 Brèves d’entreprise
Solvay a déjà dégainé un premier plan social qui touche la division Matériaux composites. Sont dans le viseur deux usines en Angleterre et aux États-Unis et 570 postes dans le monde. Le raisonnement des patrons est simple : faire payer aux travailleurs le fait que ces matériaux composites vont moins leur rapporter dans les temps à venir. Ils disent vouloir économiser 60 millions d’euros : une paille par rapport aux 400 millions d’euros de dividendes que les actionnaires viennent de toucher.
Notre raisonnement doit donc être tout aussi simple : ce n’est pas à nous de faire les frais de cette crise. Aux patrons de payer pour maintenir les emplois.
3 juin 2020 Brèves d’entreprise
On entend dire que le fonds de solidarité Solvay, co-administré par la fondation de charité de la couronne belge, pourrait venir en aide à ceux qui ont payé de leur boulot le plan de suppression de postes. Voilà la « solidarité » sauce Solvay : venir à la rescousse... de ceux laissés sur le carreau. Pour nous en sortir, ne comptons que sur nous-mêmes.
3 juin 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Le groupe Domo, qui a tout récemment racheté le site de Belle Étoile à Solvay, a annoncé la suppression de 66 postes dans le monde dont 58 en France. Des « synergies » consécutives au rachat ? Ce sera sûrement l’argument des patrons. Mais difficile de ne pas y voir un plan social de plus, du même type que ceux qui touchent bien d’autres entreprises. Pas de doute, le patronat est en ordre de bataille pour nous faire payer la crise sanitaire et économique. À nous de riposter.
3 juin 2020 Brèves d’entreprise
Ça y est la cuisine de DVPA tombe en morceau. Il faut croire que les records de production de PMP et de vanille ne rapportent pas d’argent. Pour ceux qui ont réellement vu arriver la caillasse, le petit peuple des ateliers ne mérite surement pas mieux. Une cuisine et des vestiaires dignes de ce nom ? Pour l’instant on n’a eu que les félicitations sur PQ de la direction. À ce niveau-là on peut attendre longtemps pour les salaires ! Mais plutôt qu’attendre, à nous de revendiquer ce qui nous revient des richesses que nous produisons, seule manière de se faire respecter.
3 juin 2020 Brèves d’entreprise
La campagne de production de la vanille naturelle est terminée. La direction s’est d’ailleurs félicitée... du bon respect des gestes barrière ! Ça, c’est du journalisme de terrain. À moins qu’il ne s’agisse de la méthode Coué ? Car on ne sait que trop que le respect des gestes barrière est rendu mission impossible par l’exiguïté des salles de contrôle. Mais pour la direction, notre santé vaut bien quelques tonnes de vanille.
3 juin 2020 Brèves d’entreprise
Depuis deux mois et demi, les patrons peuvent s’inviter à la table du chômage partiel et se délester de la charge de payer les salaires sur l’argent des impôts... donc le nôtre. Solvay ne voulait pas être écarté du festin et en a profité pour ralentir la production sur le site de Collonges.
Souvenons-nous : lors de la présentation au mois de février de son plan d’économies GROW, la direction parlait de fermer une unité et de supprimer des postes. Maintenant, elle se goinfre de fonds publics, ceux-là même qui permettent « d’éviter le chômage » si on en croit le gouvernement, pour subventionner des suppressions d’emplois. Mais pas question de payer l’addition.
17 mai 2020 Brèves d’entreprise
17 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Malgré le confinement et comme d’autres usines du couloir de la chimie, celle de Saint-Fons ne s’est pas arrêtée. Elle a même très bien tourné et des records de production ont été battus malgré les risques de contamination. Mais cela n’empêche pas la direction de réfléchir au (mauvais) coup d’après. Sous prétexte de crise économique, les patrons de la chimie vont dégainer les attaques tous azimuts.
Le président d’Arkema a déjà annoncé 100 millions d’économies sur les investissements et 50 millions sur les « frais fixes » (comprendre, entre autres, les salaires). À Solvay, on n’est pas à l’abri que la PDG Ilham Kadri ressorte une seconde version du plan d’économies GROW dont on entend plus trop parler depuis le début de l’épidémie. Bref, les patrons affûtent leurs armes, restons vigilants et préparons la riposte !
Mots-clés : Solvay
La direction avait une très très grosse envie de faire la campagne de vanille naturelle, même si ça occasionnerait un surcroît d’effectif dans l’atelier... en plein confinement ! Pas de problème : un petit groupe de travail pour mouiller tout le monde, quelques idées pour faire baisser la fièvre en salle de contrôle (masques...) et on peut se lancer ! Il faut dire que cette vanille a cette vertu, plusieurs fois vérifiée, de faire apparaître des collègues en salle de contrôle. Pendant la campagne tout le monde veut y montrer sa bouille ! Malgré l’épidémie, ça n’a pas loupé. Du coup on a été nombreux à se tousser dessus, et à voir que les bonnes idées, tout comme les masques, sont restées au placard...
Mots-clés : Solvay
17 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Avec la fin des réservistes et du télétravail, l’usine amorce sa « redensification ». Du coup la direction se voit obligée de mettre une nouvelle couche de bonnes pratiques pour donner le change. Nouvelle trouvaille : des sens de circulation pour entrer et sortir des bâtiments ! Dans certains endroits on imagine que le casse-tête restera seulement sur le papier... comme beaucoup d’autres consignes. Mais de toutes façons, l’essentiel pour la direction est de rester dans le rôle du donneur de leçons. Entrer par cette porte plutôt qu’une autre n’agrandira pas les salles de contrôle. Celles-là mêmes où on travaille côte à côte à longueur de postes depuis deux mois !
Mots-clés : Solvay
17 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
De même que le virus a rendu les villes moins polluées, l’épidémie a fait passer l’envie aux hiérarchies de squatter les salles de contrôle. Ça donnait une petite ambiance de dimanche bien agréable, y compris en semaine. Même si les fenêtres ne s’ouvrent pas dans les salles de contrôle , il y a des idées simples qui peuvent nous apporter un bon bol d’air !
Mots-clés : Solvay
17 mai 2020 Brèves d’entreprise Entreprises
Jusqu’il y a peu, les collègues de Rhemus pensaient toucher 15 € par jour de prime de présence. Jusqu’il y a peu, car ils ont récemment appris qu’il n’en était rien… depuis au moins le 15 avril ! Comme si le patron voulait que l’idée de toucher la prime reste dans les têtes des salariés tout en faisant l’économie de la verser. Mais pas plus qu’on ne vit de souvenirs, le patron ne peut pas payer en mensonges !
Mots-clés : Solvay
Le 20 mai, les actionnaires de Solvay trouveront sous le sapin 238 millions d’euros de dividendes. Après un premier acompte de 158 millions au mois de janvier, c’est au total presque 400 millions que toucheront les propriétaires de la boîte. Pour les capitalistes, la paresse rémunère toujours aussi bien !
Mais dans sa grande générosité, la direction du groupe propose aux actionnaires de verser le tiers de leur pactole à un fonds de solidarité géré par elle-même pour venir en aide aux salariés ayant des difficultés financières pendant l’épidémie. Ilham Kadri et d’autres grands chefs parlent déjà d’y mettre 15 % de leur rémunération. Solvay, one team ?
Si chaque actionnaire se livrait à ce petit jeu de charité, il y aurait près de 80 millions d’euros sur ce fonds. Eh oui ! Plus que jamais, le fruit de notre travail et l’argent de nos salaires se trouve dans les caisses du patronat. Et pas sûr qu’on puisse compter sur leur bon cœur pour en voir la couleur.
Mots-clés : Solvay
17 mai 2020 Brèves d’entreprise
Confinement oblige, nous avions suspendu la diffusion de l’Étincelle, pour que les idées révolutionnaires ne soient pas, malgré elles, des vecteurs de propagation du virus. L’épidémie n’est pas finie, et si nous reprenons les diffusions, ce n’est pas sans prendre les mesures de précaution qui s’imposent.
Il est vital de démasquer les patrons et le gouvernement qui marchent main dans la main pour préserver les profits au détriment de notre santé, de nos conditions de travail et de nos emplois. Pour cela, nous alimentons régulièrement notre site internet https://www.convergencesrevolutionn... pour se donner des armes et préparer les luttes à venir !