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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 78, novembre-décembre 2011

Sixième semaine de grève chez les pompiers de la gare d’Austerlitz à Paris ! À travail égal, salaire égal !

Mis en ligne le 24 novembre 2011 Convergences Entreprises

Une grève active puisque les douze sapeurs-pompiers occupent une cour de la Gare, s’adressent aux usagers et aux cheminots qui soutiennent leur combat et les aident financièrement. Peu nombreux mais pas isolés, ils se déploient sans relâche sur tous les fronts pour imposer à leur patron, la société de sous-traitance Lancry, filiale d’un groupe multinational, d’une part des augmentations de salaires qui représentent entre 100 et 150 euros par agent et, d’autre part, l’arrêt d’une tentative de réorganisation des horaires qui leur est très défavorable.

Ils se sont adressés aux sapeurs-pompiers de toutes les Gares parisiennes pour expliquer leur combat. Et se sont aperçus que ce qu’ils exigeaient équivalait à un rattrapage des conditions de rémunération en vigueur sur les autres sites, y compris ceux gérés par Lancry. Seule la Gare du Nord était encore à la traîne, mais le problème a été vite réglé : entrés en grève mercredi 26 octobre à la suite de ceux d’Austerlitz, il n’a pas fallu une demi-journée pour que leur patron n’accède à toutes les revendications.

Si ce succès est avant tout à mettre au compte des grévistes d’Austerlitz qui font craindre à la SNCF un élargissement de leur mouvement, la société Lancry continue de faire la sourde oreille. Lors de négociations durant lesquelles elle n’a quasiment rien lâché, elle a même imposé un chantage aux grévistes, les sommant de reprendre sous peine d’aggraver le changement des horaires de travail. Et la SNCF de faire comme si de rien n’était, alors que l’absence des pompiers dans la Gare, remplacés par des cadres inexpérimentés, fait courir un risque certain aux cheminots et aux usagers.

Il faudra pourtant bien que la direction de la SNCF fasse entendre raison aux patrons de Lancry. C’est ce qu’expriment les grévistes à la SNCF, leur véritable patron, en s’appuyant sur le soutien des cheminots et des usagers, pour gagner une revendication simple : à travail égal, salaire égal !

2 novembre 2011

Correspondants Convergences Révolutionnaires

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Numéro 78, novembre-décembre 2011

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