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CHU Nantes

L’Antidote Anticapitaliste n°14

25 mars 2021

AstraZeneca : un révélateur de l’impuissance des gouvernements

Après quelques cas de thromboses survenus chez des personnes vaccinées avec le vaccin AstraZeneca, les gouvernements européens avaient décidé dans la panique d’interrompre la vaccination avec ce produit. Ces réactions en cascade illustrent leur fébrilité sur la question des vaccins. Pour le cas d’AstraZeneca, la compagnie s’était engagée auprès de la Commission européenne à livrer 120 millions de doses avant la fin mars 2021, pourtant, il a décidé de n’en livrer que 30 millions. Face aux entreprises pharmaceutiques, les gouvernements sont impuissants. Les dirigeants ne veulent surtout pas leur imposer de produire dans les plus brefs délais la quantité de vaccins nécessaires alors même que l’entreprise dispose d’unités de fabrication sur la plupart des continents.


Briser l’omerta du sexisme à l’hôpital… et ailleurs !

« Ma petite », « ma biche », ou encore « alors, tu t’es toujours pas fait violer ? » Voilà quelques-uns des propos sexistes dont ont été victimes des étudiantes en médecine. Des injures qui sont le prélude à des violences commises à l’hôpital et dans les facultés souvent par des supérieurs hiérarchiques et dans l’impunité presque totale. 90 % de ces actes ne sont pas signalés, par peur des représailles, ou bien tout simplement parce que deux tiers des signalements ne font l’objet d’aucune suite. Serrons-nous les coudes et combattons le sexisme au travail, dans les hôpitaux, les bureaux ou à l’usine !


Célébrer l’hypocrisie ?

La semaine dernière, Macron se disait séduit par l’idée d’instaurer « une journée nationale de célébration des soignants de l’hôpital public » proposée par la Fédération Hospitalière de France pour le 17 mars, un après le premier confinement en France. Ça nous fait une belle jambe ! Et pour nos salaires ? Les embauches massives que l’on réclame à cor et à cri ? Ce sont les mêmes qui continuent de fermer des lits, dégoûtent de la profession et condamnent en procès ceux d’entre nous qui osent manifester leur colère, comme Farida, interpellée lors de la manifestation du 16 juin. On espère pouvoir bientôt leur faire ravaler leur hypocrisie.


La mairie de Nantes en guerre contre les livreurs

Un arrêté municipal de la mairie de Nantes (EELV-PC-PS) interdit aux livreurs de repas de rouler avec leurs scooters thermiques dans les rues piétonnes du centre-ville. Le prétexte est la nuisance sonore, la pollution et le danger pour les riverains. Depuis, les livreurs ont été sanctionnés, en plus d’être empêchés de travailler, en recevant des amendes de la police. Toutefois, ces travailleurs ont relevé la tête : grève le week-end, manifestation, des tracts en direction des habitants et des restaurateurs, et des discussions avec les collègues pas encore convaincus, etc. Durant l’agora des travailleurs de la culture, les livreurs ont interpellé des élus municipaux qui étaient présents. Réponse : seulement du mépris infantilisant, en donnant la définition d’une rue piétonne, comme un maître faisant une leçon de vocabulaire à des élèves. Les livreurs continuent malgré tout le combat et demandent à la mairie de recevoir leur délégation pour trouver une solution acceptable. Leurs revendications : retrait de l’arrêté municipal, fin des blocages de compte et réhabilitation des livreurs bloqués, fin du contrôle facial par les plateformes, prise en charge des accidentés et des blessés par les plateformes, fin du harcèlement policier.

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