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Trains sanitaires : comment faire de nécessité vertu…

Pour désengorger les hôpitaux d’Ile-de-France et du Grand Est, la SNCF a affrété plusieurs TGV sanitaires, notamment en partance de la gare d’Austerlitz grâce à une mobilisation de cheminots de tous services.

La SNCF a mis au rencard en 2014 les dernières « voitures ambulances », contenant chacune 40 places médicalisées, lui préférant l’acquisition de « kits malades » permettant d’aménager une voiture de TGV classique pour accueillir quatre malades grâce à des brancards fixés sur les places assises. Une opération douteuse… D’autant que le choix d’un TGV expose le convoi aux pannes électriques – d’où l’embarquement de quelques collègues caténairistes dans chaque convoi.

On n’ose pas imaginer que la couverture média de ces convois ait été utilisée par la direction comme une opportunité de communication autour du TGV…

En termes de sécurité, le train a bien des avantages, comparé à la route. Mais des médecins urgentistes ont souligné la disproportion entre les moyens de transport sanitaires mis en œuvre et le peu de patients pris en charge. Si ces transferts sont devenus une nécessité vitale, c’est à cause de la situation intenable dans les hôpitaux, conséquence de décennies de pénuries organisées.

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