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Fabien Roussel : Macroniste de la dernière heure ?

Mis en ligne le 29 septembre 2022 Convergences Politique

Macron, qui s’en prend aux allocations chômage, aurait-il trouvé un émule à gauche ? Car, après avoir soulevé la polémique avec sa déclaration à la fête de l’Humanité sur « la gauche des allocations » auquel lui préfère « la gauche du travail », Fabien Roussel persiste et signe quelques jours plus tard (le 14 septembre) sur les antennes de France Info : « Il y a ceux qui défendent le droit à la paresse. Il y a ceux qui défendent l’idée de mettre le RSA à 1 000 euros. Je défends, moi, l’idée que nous devons nous projeter dans une société qui garantisse à tous un vrai emploi. » Que ne dirait-on pas pour se montrer, un jour, ministrable ?

« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. […] Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail », écrivait dans Le droit à la paresse, Paul Lafargue, gendre de Marx. Il venait de fonder avec Jules Guesde le Parti ouvrier, le premier parti socialiste en France, et sa brochure paraissait en feuilleton dans son journal, du temps où les socialistes étaient encore révolutionnaires.

C’était en 1880, il y a presque un siècle et demi.

Et si aujourd’hui on se mettait à produire en fonction des besoins de la société non seulement on aurait de quoi nourrir toute la planète, mais on aurait enfin le droit à la paresse. Bref, le droit de vivre.

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Numéro 147, septembre 2022

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