La direction annonce la fin des cabines à Paris. Le flashage des recommandés serait fait par les facteurs et les cabinards seraient intégrés à une équipe polyvalente. Ce sera du poulot en plus pour tout le monde, avec l’objectif de la direction de supprimer des effectifs. Pas question d’accepter cette réorganisation qui s’ajoute aux imprimés publicitaires, tournées mixtes et tutti quanti.
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Au centre de distribution de Paris 15, la part des fonctionnaires est devenue largement minoritaire : moins d’un tiers des 250 agents du centre. Ils ont été remplacés par des contractuels. Certains en CDI, mais de plus en plus en contrat précaire (CDD, Intérim…). Ainsi, 10 à 20 % des effectifs sont intérimaires. La Poste s’est constituée une réserve de personnel auprès des boîtes d’intérim, qui lui permet de ne pas embaucher. Il est inacceptable que des collègues soient considérés comme corvéables et jetables à merci. Exigeons de La Poste qu’elle embauche celles et ceux qui le souhaitent.
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En ce moment, au centre financier, nous avons droit à des « plénières » par service. Être obligés d’écouter pendant trois heures les discours de la direction, cela nous ferait presque regretter de ne pas être au boulot.
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Dans les services qui ont des pôles téléphoniques, nous avons le droit à une nouvelle formation et des appels en double écoute avec nos chefs d’équipe. Au Crédit, la directrice en personne est venue nous écouter. On pensait naïvement qu’elle venait en renfort, car le vrai problème des pôles téléphoniques, c’est qu’ils fonctionnent à effectif réduit. Si la direction voulait vraiment améliorer la qualité de l’accueil téléphonique, il faudrait qu’elle remplisse les chaises vides.
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La semaine dernière, les agents du Crédit sont allés en délégation chez leur directeur pour porter une pétition dénonçant la dégradation des conditions de travail. Les départs ne sont pas remplacés, mais le boulot augmente et il faut tout traiter dans l’urgence. Ce n’est pas « l’entraide », qui consiste à rajouter aux uns ce qui n’a pas pu être fait par les autres, qui règle le problème. La seule réponse que nous voulons, c’est du personnel supplémentaire.
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