« Un plan d’urgence pour notre santé, pas pour les profits » : Toulouse et Besançon ont ouvert la voie
Mis en ligne le 7 décembre 2020 Convergences Politique
L’appel à manifester pour dénoncer la politique du gouvernement dans la santé, l’éducation et les mesures liberticides qui l’accompagnent, signé par une vingtaine d’associations, syndicats et partis, à l’initiative des syndicats CGT et Sud du CHU de Toulouse, a été entendu : en plein confinement les manifestations du 7 et du 21 novembre ont été massives (autour de 3 000 le 7 et près du double le 21). Cet appel a été repris à Besançon, où le succès a été là aussi important (500 le 7 et près de 1 000 le 21).
Des manifs dynamiques, étendant leurs slogans aussi à l’éducation et, le 21, à la loi « sécurité globale ». Des manifs mêlant le milieu militant (malgré les réticences initiales de l’UD-CGT), mais aussi beaucoup de jeunes (plutôt 20-30 ans) et avec une réapparition le 21 de dizaines de Gilets jaunes et, bien sûr, de quelques « autonomes ».
Visiblement, la réussite des manifs du 7 a libéré des énergies, tout comme la manifestation des sans-papiers parisiens l’avait fait à la fin du premier confinement.
Et, comme le gouvernement multiplie les provocations, en particulier avec sa loi « sécurité globale » et les nouvelles violences policières, de nouvelles manifestations se préparent pour le 28…