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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 110, janvier 2017

Ceux de Goodyear doivent être relaxés !

Mis en ligne le 26 janvier 2017 Convergences Entreprises

En janvier 2016, le tribunal correctionnel d’Amiens avait condamné à de la prison ferme huit salariés de Goodyear qui s’étaient élevés contre la fermeture de leur usine en 2014. Un verdict inique dont ils avaient bien entendu fait appel.

Mais la cour d’appel d’Amiens, le 11 janvier 2017, a prononcé à nouveau des peines de prison pour sept des huit salariés, même si elles le sont avec sursis.

Sacrée illustration d’une justice de classe. Le mercredi, on réaffirmait la prison pour les salariés qui se battent contre les suppressions d’emploi. Le lendemain, le tribunal correctionnel de Paris prononçait la relaxe pour la famille Wildenstein, marchands d’art qui ont caché une partie de leur fortune, estimée en milliards d’euros, dans des paradis fiscaux.

À deux reprises s’est exprimée la solidarité de militants syndicaux et du monde du travail avec ceux de Goodyear. En octobre 2016, au moment du procès en appel, et ce 11 janvier, ils étaient des milliers, venus de tout le pays, à manifester à Amiens et à faire le lien avec la politique de répression contre ceux qui se mobilisent contre les attaques patronales et gouvernementales.

Ceux de Goodyear n’acceptent pas ce jugement scandaleux et ont décidé de le contester devant la Cour de cassation. Le combat doit continuer : relaxe totale pour les travailleurs de Goodyear !

13 janvier 2017

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Numéro 110, janvier 2017