The Boys

Dans un monde fictif, les super-héros se sont laissé corrompre par la célébrité et la gloire. Ces héros, réunis dans le groupe des Sept, sont protégés par une multinationale, la Vought International. Cette agence spécialisée dans la promotion des super-héros fait un chiffre d’affaires colossal à partir des figures populaires, tout en les protégeant de la justice. Dites « au revoir » au principe selon lequel « de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités », car les Sept ne s’intéressent pas aux innocents et ne recherchent que la fortune.

Basée sur la bande-dessinée de Garth Ennis et Darick Robertson, la série The Boys se veut une critique de la société de l’image et de la consommation, mais aussi du pouvoir des lobbies sur la société. Les actions des héros, chiens de garde des puissants du monde, invitent à réfléchir sur le fonctionnement pervers de la société actuelle : des individus échappant à la justice par le pouvoir de l’argent et de l’image ; l’organisation d’une entreprise qui réduit les femmes au rang de jolis sourires devant assouvir les désirs de leurs patrons ; une société en apparence prestigieuse, mais au fond avait tout mercantile. Enfin, la série fait suite au grand boom des films de super-héros de Marvel, questionnant ainsi le rôle de personnages prônant des idées inverses à celles idéalisant le capitalisme.

Raoul Leblanc