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DOSSIER : Blanquer contre l’École

Le privé a la part belle dans les récentes réformes

Mis en ligne le 14 mai 2019 Convergences Politique

La loi Blanquer de l’école permet d’accroître les ressources des écoles privées en obligeant les communes à financer désormais aussi les écoles maternelles, ce qui est un corollaire de l’obligation scolaire portée à 3 ans. Sous couvert d’une mesure qui va apparemment dans le bon sens – abaisser l’âge d’instruction obligatoire à 3 ans est une bonne chose, qui va dans le sens de la lutte contre les inégalités ayant pour origine les différences sociales ! –, la réalité est tout autre : la loi est là pour obliger les mairies à financer aussi les maternelles privées, ce qui n’était pas le cas jusque-là !

La mise en place de Parcoursup, intégrant plus de formations privées, a accéléré le mouvement de privatisation de l’enseignement supérieur (+70 % entre 2000 et 2016). Les effectifs de l’enseignement supérieur privé atteignent aujourd’hui 19,4 % des étudiants et va s’accentuer encore lorsque toutes les formations reconnues par l’État auront intégré Parcoursup, à l’échéance de 2020.

Un étudiant dans le privé coûte moins cher que dans le public à l’État qui, par le sous-investissement dans l’enseignement supérieur public, pousse au transfert des dépenses sur les familles. Plus largement, c’est le secteur marchand qui est pris pour modèle et finalité de l’école. La réforme de la voie professionnelle avec le développement de l’apprentissage en est emblématique. C’est le terrain en entreprise qui formerait, et pas l’école ! 

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Numéro 126, mai 2019

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