Roms de Hongrie, Roms de Bosnie : deux films
Mis en ligne le 16 novembre 2013 Convergences Culture
- Just the Wind
de Benedek Fliegauf.
Suite aux assassinats commis dans le camp où elle habite, une famille de Roms de Hongrie espère pouvoir rapidement rejoindre le père au Canada. La mère et sa fille subissent le racisme ordinaire, tandis que le jeune fils rêve de protéger les siens...
S’inspirant de faits réels, ce film du cinéaste hongrois Benedek Fliegauf dénonce, entre autres, la légèreté inqualifiable avec laquelle la police a enquêté sur les crimes commis. Lors de la première projection du film à Berlin, en février 2012, le gouvernement hongrois a fait distribuer un tract pour tenter de se disculper. En août dernier, le gouvernement finissait cependant par reconnaître que les enquêtes sur les assassinats commis à l’époque avaient été bâclées et que l’État portait sa part de responsabilité.
Réalisé en 2012, le film sort en France le 5 novembre. Disponible en DVD.
- Un épisode dans la vie d’un cueilleur de fer
de Danis Tanovic.
Comment sauver une vie lorsqu’on est Rom en Bosnie, pauvre et sans assurance maladie ? Un film à suspense qui juxtapose singulièrement la joie des enfants et l’héroïsme avec lequel les parents combattent les pires difficultés.
Ce film court et à budget microscopique, du réalisateur bosniaque Danis Tanovic, a été projeté en avant-première dans le cadre de la Roma Pride à Paris, début octobre. Il sera visible en France à partir du 12 février prochain.
Laurent VASSIER
Réactions à cet article
1. La femme du ferrailleur , 15 février 2014, 10:31, par Tony
Le film de Tanovic n’est finallement pas sorti à la date initiallement prévue mais sortira le 26 février, et sous un autre nom : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=217451.html
On peut voir la bande annonce ici : http://www.premiere.fr/Bandes-annonces/Video/La-Femme-du-Ferrailleur-VOST , avec un extrait du dialogue où l’on comprend que les Roms de Bosnie, bien qu’ayant combattu pendant la guerre de Bosnie, n’ont aujourd’hui aucun droits. La bande annonce du film est accompagnée par je ne sais quelle symphonie de Beethoven, mais je crois savoir que le film est mieux que ça et qu’il n’y a carrément pas de musique : le cinéaste dit tout avec les images et les acteurs, et c’est très réussi.
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