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Après les élections

Résultats de la Nupes : poussée à gauche ? Faut pas pousser…

Mis en ligne le 28 juin 2022 Convergences

En faisant jeu égal avec le camp macroniste et en rassemblant 25,66 % des suffrages au premier tour, les partis regroupés au sein de la Nupes peuvent parler d’un succès. Le succès est surtout du côté du nombre d’élus, pour la FI surtout, mais aussi pour le PS qui sauve un peu sa mise après le fiasco d’Anne Hidalgo, ce nombre s’expliquant avant tout par l’effondrement du camp macroniste qui a propulsé de nombreux candidats de la Nupes au second tour.

Mais de là à parler d’une poussée à gauche, il y a un grand pas. Car ce résultat est à peu de choses près le même que l’addition des scores de ses diverses composantes en 2017, c’est-à-dire l’un des deux résultats les plus mauvais enregistrés par la gauche aux législatives au cours des vingt dernières années. En 2012, par exemple, le PS et ses alliés recueillaient au premier tour près de 40 % des voix et le Front de gauche, qui regroupait les mélenchonistes et le PCF, près de 7 %, soit un total de près de 47 %. Cinq ans plus tard – grâce au quinquennat de François Hollande et aux différents gouvernements socialistes – le total PS, PC, LFI, EELV (l’équivalent de la Nupes aujourd’hui) tombait à environ 25 %, marquant ainsi l’écœurement d’une bonne partie de l’électorat populaire à l’égard d’une gauche de gouvernement qui l’avait trahi. Ladite « embellie » du 12 juin dernier n’est certainement pas un tsunami, pas même une vaguelette ! Et l’abstention massive dans les milieux populaires montre que beaucoup n’ont pas oublié la leçon.

J. L.

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Numéro 146, juillet-août 2022