Le 20 août 2022, la Grèce sortait officiellement du « cadre de surveillance renforcée » de l’Union européenne. Soit, deux ans après la fin de la tutelle de la troïka et douze ans après le premier plan de « sauvetage économique » de la Grèce, mis en place sous condition de restructurations qui ont laissé le pays exsangue. Avec une inflation à près de 12 %, la guerre contre les classes populaires continue
Articles
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17 novembre en Grèce
L’extrême gauche et le KKE manifestent malgré l’interdiction de l’État grec
Depuis près de 50 ans, la gauche et l’extrême gauche prennent la rue les 17 novembre qui est le jour de commémoration du soulèvement de 1973 contre la dictature des colonels. Le retour d’une droite offensive avec l’arrivée au pouvoir de Mitsotakis à l’été 2019 et la répression liée au confinement ont fortement durci les conditions des manifestations mais « les révoltes ne vont pas au musée ».
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Grèce
Un tout petit cadeau, sur fond d’une énorme catastrophe sociale
Convergences Monde 26 janvier 2017
Le gouvernement Tsipras a finalement pu maintenir ses petits cadeaux de Noël : pas de hausse de la TVA en 2017 dans les îles exposées au flux des réfugiés syriens et distribution de 300 à 600 euros aux retraités touchant moins de 850 euros mensuels. Coût des mesurettes : 617 millions d’euros, prélevés sur un excédent budgétaire plus fort que prévu.
Mais Tsipras a dû pour cela promettre de ne plus prendre d’initiative sans en référer aux représentants de l’Eurogroupe et de la Banque centrale européenne
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L’Union européenne, un repaire de brigands
Convergences Monde 6 octobre 2015
L’argument des créanciers était simple : la Grèce est endettée, elle doit rembourser.
Une histoire de dette, vraiment ?
Sauf que, en y regardant de plus près, on s’aperçoit que ce ne sont plus que des États (et avant tout la France et l’Allemagne) et des institutions (au premier rang desquelles le FMI) qui possèdent aujourd’hui l’immense majorité de la dette grecque. Plus, à la marge, quelques banques… grecques.
Ajoutons que, en un an seulement, entre juillet 2014 et juillet 2015, ce sont 120 milliards -
Le visage des « nouveaux » réformistes
Convergences Monde 6 octobre 2015
L’augmentation de ses scores électoraux avait fait de Syriza un modèle pour toute la gauche de la gauche et même une partie de l’extrême gauche européenne. Enfin un parti ‘vraiment à gauche’, contrairement aux partis socialistes, et qui avait des chances d’accéder au pouvoir rapidement, contrairement à l’extrême gauche ! Mais, à mesure que la perspective d’un gouvernement Syriza s’est rapprochée, le programme du parti s’est réduit comme peau de chagrin. Après les élections législatives de juin 2012 où Syriza
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L’Unité populaire, un Syriza « bis »
Convergences Monde 6 octobre 2015
L’Unité populaire (UP) s’est séparée de Syriza au cours du mois d’août dernier après que ses députés au parlement ont refusé de voter le 3e mémorandum. Son président est Panayótis Lafazánis, l’ancien ministre de l’Énergie et du Redressement productif dans le gouvernement Tsípras (comme Montebourg dans le premier gouvernement de Hollande).
Le parti de l’Unité populaire affirme que, si le gouvernement Tsípras a échoué, c’est à cause de son choix de rester à tout prix dans l’Union européenne. Il prétend -
Les réactions populaires et ouvrières
Convergences Monde 6 octobre 2015
Avant la crise de la dette en 2010, un mouvement étudiant de plusieurs mois avait marqué le climat social en 2008. Dans ce pays où seuls 30 % d’une classe d’âge accédaient à l’université moyennant des frais d’inscription élevés et donc des emprunts étudiants lourds, la jeunesse scolarisée avait tout de même su trouver l’oreille d’une large partie de la population et mordu sur la jeunesse ouvrière ou privée d’emploi. Les manifestations se multipliaient et les jeunes se sont reconnus sous l’appellation «
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Mémorandum ou révolution
Convergences Monde 6 octobre 2015
Les travailleurs grecs ont « essayé » un certain nombre de formules gouvernementales (jusqu’à la gauche de la gauche avec Syriza, du jamais vu depuis longtemps en Europe), ils ont essayé diverses formes de mobilisation, toutes finalement syndicales, ils ont essayé toutes sortes de possibilités dans le cadre de la société bourgeoise, et cela continue parce qu’ils n’ont pas trouvé de réponse à la question cruciale : comment en finir avec la ‘thérapie’ de choc qui leur est imposée ? Le problème est qu’il n’y
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La Grèce asphyxiée par les banquiers : À quand le bol d’air des luttes ouvrières !
Convergences 23 mars 2015
Depuis les législatives du 25 janvier où Syriza a remporté la direction du gouvernement, le Premier ministre Alexis Tsipras et son ministre des Finances Yanis Varoufakis sillonnent l’Europe et discutent, jour après jour, avec les chefs d’État et ministres des finances européens. Ils souhaitent négocier un aménagement du remboursement de la dette et le versement de la dernière tranche du mal nommé plan d’aide à la Grèce, tout en refusant, pour l’instant, que cela soit conditionné à la mise en œuvre d’un
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« Pas un gouvernement de gauche, un gouvernement de sauvetage national ! »
Convergences 23 mars 2015
Ces mots, Tsipras les répète. Ne pouvant mettre en avant des mesures sociales, il met l’accent sur « la dignité nationale », mot d’ordre réunissant des milliers de Grecs de tous bords, de la gauche à l’extrême droite lors des manifestations de soutien au gouvernement.
D’ailleurs, un ministre du gouvernement sur deux n’est pas membre de Syriza. Certains viennent du Pasok (PS grec), de Dimar (historiquement à gauche du Pasok) ou des Grecs indépendants (formation souverainiste d’extrême droite). Tsipras a
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Rubriques
> Convergences révolutionnaires > Numéro 101, septembre-octobre 2015
Grèce : Syriza, du gouvernement « anti-austérité » au reniement
> Convergences révolutionnaires > Numéro 98, mars-avril 2015
La Grèce asphyxiée par les banquiers : À quand le bol d’air des luttes ouvrières !
> Convergences révolutionnaires > Numéro 97 : janvier-février 2015