La semaine dernière, les ministres des finances de la zone euro ont annoncé que la Grèce pourrait sortir des « plans d’aide » (traduire : plans d’austérité) de l’UE.
Ils voudraient faire croire que la Grèce pourrait sortir de l’austérité à laquelle elle est contrainte depuis dix ans avec comme résultats : très forte dégradation des conditions de travail, coupes massives dans les retraites et la couverture sociale, licenciements de fonctionnaires et la liste est encore longue. À l’heure actuelle, 35 % de la population vit avec moins de 500 € par mois.
Tout cela pour rembourser les banques, avec intérêts. Et ce n’est pas fini car l’accord n’a fait que rééchelonner la dette jusqu’en… 2069 !
Autant dire que les travailleurs de Grèce n’ont pas fini de payer. A quand notre révolte commune par-delà les frontières, pour l’Europe des travailleurs ?
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