Après Bordeaux, Rennes, Toulouse, c’est au tour de Grenoble de voir les services d’urgence fonctionner en mode dégradé : appel obligatoire au 15 et fermeture la nuit. À ce jour, plus de 120 services d’urgence sont dans cette situation, reflet du naufrage de la santé publique. Et que propose le gouvernement ? Un plan « flash » dont les conclusions pourraient être reportées… mais rien sur les embauches, rien sur les salaires.
Seule une lutte résolue et généralisée du personnel pourra arracher les mesures d’urgence indispensables au sauvetage de l’hôpital : des augmentations d’au minimum 400 euros pour tous et des embauches massives.
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