Deux mois après son investiture, le 11 mars 2022, à la tête d’une coalition de gauche, Gabriel Boric semble être le président chilien d’un monde qui n’existe déjà plus. Porté par les espoirs de rénovation du système politique avec le processus constituant, son élection est la résultante d’un quiproquo entre des revendications démocratiques et l’écho de l’explosion sociale d’octobre 2018.
Editorial