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Espagne

Izquierda Anticapitalista

Mis en ligne le 20 novembre 2014 Convergences Monde

Le groupe IA (Izquierda Anticapitalista, Gauche anticapitaliste) est la section de la IV° Internationale, proche du NPA en France. Mais si IA n’existe que depuis 2008 sous ce nom (date de sa sortie de IU, dont elle était un courant interne depuis 1995), ce courant politique milite en Espagne depuis les années 1960 (notamment sous le nom LCR entre 1971 et 1991). Avec aujourd’hui quelque 500 militants, IA est une des composantes d’une extrême gauche espagnole assez faible dans l’ensemble et qui n’a jamais connu de succès électoraux. En 2009, IA s’était présentée aux européennes et avait obtenu 0,19 % (19 880 voix). Néanmoins, IA a une notoriété dans les milieux de gauche, une présence militante dans la plupart des régions du pays, Madrid et Barcelone mais aussi en Andalousie, en Galice, au Pays basque, etc. IA s’est impliquée dans les mobilisations de ces dernières années (Indignés, marée « blanche » du personnel de santé, marée « verte » des enseignants, mobilisations étudiantes).

IA participe à Podemos depuis le début. Plus précisément, IA a participé à sa fondation qui a démarré avec le manifeste « Mover ficha : convertir la indignación en cambio político » (Avancer ses pions : transformer l’indignation en changement politique) publié par le quotidien en ligne de gauche Público en janvier 2014. Un manifeste signé par une trentaine de personnes, militants et intellectuels dont la moitié était issue de IA, avec aussi plusieurs professeurs de l’Université Complutense de Madrid, des proches de Pablo Iglesias. Aujourd’hui, Pablo Iglesias cherche manifestement à marginaliser IA, entre autres par cette mesure d’interdiction aux membres d’autres organisations d’être élus à des instances de Podemos. Ce qui en dit long sur la « démocratie » d’Iglesias, car IA à ce jour est restée mesurée dans ses critiques de la politique de Podemos et n’a pas agi comme une opposition à la direction de Pablo Iglesias. Mais les développements du parti conduisent manifestement Pablo Iglesias à mettre des bâtons dans les roues à une potentielle opposition organisée sur sa gauche.

A.M.

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Numéro 96, novembre-décembre 2014

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