Frantz Fanon, une BD de Ciriez et Lamy
La Découverte, 2020, 240p., 28 €
Leur rencontre est l’occasion de sentir une époque et les projets de ceux qui, derrière le mot « socialisme
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La Découverte, 2020, 240p., 28 €
Décembre 1960. La guerre d’Algérie dure depuis six ans. Quelques années plus tôt, en 1957, l’armée française a décapité le Front de libération nationale (FLN) de la Zone autonome d’Alger (ZAA) lors de la bataille d’Alger. La ville est réputée « pacifiée ». Dans le reste du pays, une offensive militaire menée par le général Challe aboutit quelque temps plus tard à la réduction par deux du potentiel militaire des maquis algériens. Sur le papier, l’organisation indépendantiste est en mauvaise posture dans l’ensemble du territoire algérien. Les puissantes manifestations de décembre 1960 transforment la situation. Pour les militaires français, elles équivalent à un « Dien Bien Phu politique » de la guerre d’Algérie.
C’est ce samedi 1er novembre, jour anniversaire du déclenchement de la lutte pour l’indépendance (1er novembre 1954) que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait prévu son référendum pour une nouvelle constitution. Si lui, le mal élu de décembre 2019 à une présidentielle reportée plusieurs fois pour cause de Hirak (58,1 % des voix sur 39,9 % d’électeurs), comptait faire de son référendum une session de rattrapage, c’est raté ! Avec à peine 23,7 % de participation électorale, la nouvelle Constitution est adoptée par 66,8 % de ce maigre pourcentage, soit 15,8 % des électeurs !
Convergences Monde 4 octobre 2020
Après le 5 juillet 1830
Le 20 juin dernier, un Brestois retoquait d’un graff courageux le nom d’une école maternelle de la ville. L’école, nommée Bugeaud en l’honneur d’un des plus célèbres maréchaux de la conquête de l’Algérie, n’est pas la seule. À Marseille, une école primaire dans une rue du même nom est aussi affublée du patronyme de ce massacreur en chef… au cœur du quartier ouvrier et immigré de la Belle de Mai.
190 ans après la conquête d’Alger, les noms de rues, d’écoles ou les statues (parfois vacillantes) à l’effigie de colonialistes ou esclavagistes notoires ne sont pas les uniques séquelles de cette sombre période. La conquête coloniale fut décisive dans l’histoire de certaines dynasties du capitalisme français comme pour des millions de personnes qui en subirent le joug. Retour sur cet épisode et ses conséquences au long cours.
Les rues d’Alger étaient vides ce 57e vendredi 20 mars, les policiers en faction semblaient plus nombreux que les passants. Au lieu des slogans anti-système, les haut-parleurs crachaient les consignes anti-coronavirus. C’est une première depuis le 22 février 2019, que les rues d’Alger et des autres grandes villes du pays ne soient pas noires de monde, banderoles en tête.
Éditorial des bulletins L’Étincelle Monde 24 février 2020
« On n’est pas venus pour faire la fête, mais pour vous faire partir ! ». C’est avec ce slogan que, dans les rues d’Alger et de nombreuses autres villes d’Algérie, les manifestants ont encore défilé par dizaines de milliers le week-end dernier. Et même ce week-end-là deux jours d’affilée, le vendredi comme chaque semaine depuis un an, et le samedi jour anniversaire de la première grande manifestation du Hirak (le mouvement), le 22 février 2019. (...)
Convergences Culture 29 octobre 2019
Editorial
Convergences Monde 29 mars 2019
Convergences Monde 29 mars 2019