Trou noir

Selon le rapport de l’Agence centrale des Organismes de la Sécurité Sociale, les contrôles de l’Urssaf concernant le travail au noir sont de plus en plus efficaces. 1,46 milliard d’euros de régularisations diverses (sanctionnant le recours au travail au noir mais pas seulement) ont ainsi été récupérés en 2014.

Pourtant, on est encore loin du compte puisque cela représenterait 20 à 25 milliards par an de manque à gagner en cotisations pour l’État. Et pour cause : le fisc s’en prend plus vite aux petits qu’aux gros. Aux magnats du bâtiment, notamment, qui utilisent à grande échelle la dissimulation de main d’œuvre, soit directement soit par le biais de « sous-traitants » plus ou moins dépendants d’eux. Sans parler des dégrèvements de charges, tout à fait légaux, quand il s’agit de création de filiales avec siège à l’étranger.

Alors, où sont-ils vraiment, les profiteurs qui creusent le trou de la Sécu ?