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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 4, juillet-août 1999 > DOSSIER : Travail précaire : les nouveaux habits de la surexploitation

DOSSIER : Travail précaire : les nouveaux habits de la surexploitation

Syndicats européens : carte blanche au patronat !

Mis en ligne le 1er août 1999 Convergences Monde

Au nom d’un soi-disant dialogue social européen, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) a négocié avec les fédérations patronales du privé et des secteurs publics un texte qui, sous couvert de réglementation des pratiques a l’échelle de 1’Europe, légitime le recours au travail « atypique ».

Rappelant pour les naïfs que le contrat a durée indéterminée (CDI) devait être la forme « générale » du travail, cet accord stipule que le patronat peut utiliser les CDD de manière « circonstanciée ». Nul doute que les circonstances ne manqueront pas aux exploiteurs qui préfèrent la main-d’œuvre flexible et bon marché a 1’emploi stable et à temps plein. D’autant que la CES a accepté que figure dans 1’accord la possibilité pour chaque branche patronale d’appliquer ou non ce texte en fonction de particularités nationales ou locales ; ce qui en fait un accord bien peu astreignant. Et surtout, il concède au patronat 1’idée que les politiques sociales ne doivent pas nuire a la compétitivité des entreprises et qu’il convient d’éviter « les contraintes administratives, financières et juridiques qui entravent le développement des PME ». Un appel clair à baisser les charges sociales patronales et à supprimer les quelques règlements qui empêchent encore les patrons de régner en maîtres absolus au détriment des salariés. Ainsi, le patronat peut se prévaloir de 1’accord des organisations syndicales regroupées dans la CES pour continuer à aggraver la situation des travailleurs et des chômeurs. Cette « Europe sociale » là, ne sert que les industriels et les banquiers.

Eric PERREUX


Libérez les intérimaires !

A Citroën Aulnay, les intérimaires sont traités par-dessus la jambe : ils ne sont prévenus de leur fin de mission que le jour même. Quoi d’étonnant si certains choisissent l’évasion, comme ces quatre intérimaires qui, de concert, en ce début de mai à l’atelier du montage ont décidé de quitter cette galère à la pause de 8 heures et ne sont pas revenus, malgré les efforts des gardiens pour les retenir.

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