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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 4, juillet-août 1999 > DOSSIER : Travail précaire : les nouveaux habits de la surexploitation

DOSSIER : Travail précaire : les nouveaux habits de la surexploitation

Le travail précaire dans les hôpitaux publics

Mis en ligne le 1er août 1999 Convergences Entreprises

Au terme de ses études, un infirmier ou une infirmière doit se présenter à plusieurs entretiens et peut désormais se voir contraint d’accepter un contrat à durée déterminée. Le passage obligé par des mois et des années de contrats précaires se révèle plus courant encore pour les aide-soignants ou les agents. C’est avec un Contrat Emploi Solidarité que l’on entre désormais à l’hôpital. Le CES se transforme alors en CDD, renouvelé pendant un, deux, trois ans et plus (sans parler des interruptions et reprises de contrat). Parfois, au bout d’un temps certain, la direction propose « la stagiarisation ». Pas question en effet de titulariser d’office, même après trois ans de service !

Les médecins étrangers ont eux aussi un statut précaire, tout en touchant un salaire inférieur de moitié à ceux disposant du diplôme national.

En 1995, les CES et CDD représentaient 13 % des effectifs totaux du secteur hospitalier, et ce chiffre n’a guère dû varier, sinon à la hausse. A tout cela, une seule réponse possible : la titularisation immédiate de tous les contractuels, et l’embauche de personnel titulaire supplémentaire. Ce furent les revendications du personnel soignant en grève en avril et mai derniers des hôpitaux parisiens Laennec, Broussais et Boucicaut qui vont fermer pour former l’hôpital Pompidou. Si leur mouvement n’a pas gagné sur l’ensemble de ses revendications, il a montré que contractuels et titulaires pouvaient se battre ensemble pour l’embauche.

A.D.

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