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Accueil > Éditos de bulletins > 2016 > août > 29

Tremblement de terre en Italie

Crime ou fatalité ?

Le tremblement de terre survenu le 24 août dans le centre de l’Italie a fait près de 300 morts.

Fatalité ? Prévoir avec certitude à quel moment un tel phénomène se produira est bien sûr impossible. Mais ce que l’on sait parfaitement c’est qu’en Italie, 21 millions de personnes vivent dans des zones à « risques sismiques moyens » et 3 millions dans des zones à « hauts risques ». Cependant, les habitations et les édifices publics : écoles, hôpitaux... sont incapables de résister à un tremblement de terre.

Selon les experts, les moyens existent pourtant qui permettraient de sécuriser ces bâtiments. Il est possible de restructurer les constructions anciennes et les plus récentes devraient respecter les règles anti sismiques... Or, l’école d’Amatrice, reconstruite en 2012, s’est écroulée, les règles n’ont pas été respectées !

Après la catastrophe de l’Aquila, en 2009, qui avait fait 309 morts, 1 600 blessés et plus de 50 000 sans-abris, un plan de prévention avait été décidé. Mais à ce jour seulement 1 % du budget nécessaire a été utilisé.

L’Italie est pourtant un pays riche : le 8e au monde par PIB. L’an dernier, en application du « Jobs act » (équivalent italien de la Loi travail), l’Etat a fait cadeau au patronat de 12 milliards d’aides à l’embauche.

« Le pays pleure des larmes de douleur » a déclaré le Président du conseil, Matteo Renzi. En réalité les gouvernants italiens versent surtout des larmes de crocodiles pour essayer de cacher leurs responsabilités.

Comme après chaque catastrophe, on promet une enquête et on assure que « personne ne sera laissé seul ». Alors qu’à l’Aquila, sept ans après, le centre-ville est encore un tas de ruines.

Pendant ce temps, des patrons italiens se frottent déjà les mains en pensant aux bonnes affaires qu’ils vont réaliser grâce à la reconstruction.

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