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Articles
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- C’est une véritable chasse aux migrants venus d’Afrique sub-saharienne, travailleurs, réfugiés ou étudiants, qu’a lancée le président tunisien Kaïs Saïed avec sa déclaration du 21 février dernier, les qualifiant de « hordes de migrants clandestins » qui seraient « à l’origine de violences et d’actes inacceptables » et menaceraient « l’identité “arabe et islamique” du pays ». Et, sur le ton très zemmourien du « grand remplacement », il ajoutait qu’« il existe un arrangement criminel préparé depuis le début du
- Depuis plusieurs jours, le hashtag #free_louled (« libérez les enfants ») circule sur les réseaux sociaux dénonçant l’arrestation le 21 octobre de cinq jeunes du lycée Cité Amal à Fouchana (agglomération de Tunis) pour « émeute » à la suite d’une manifestation lycéenne dénonçant les conditions d’accueil et d’études déplorables dans leur établissement. Dès la mi-septembre, plusieurs lycéens avaient demandé à la direction de l’établissement la fermeture et la rénovation de certaines salles de cours dont l’état
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Lundi prochain, 25 juillet, doit avoir lieu en Tunisie le référendum constitutionnel dont le président Kaïs Saïed compte faire un plébiscite pour sa personne, justifiant les pleins pouvoirs qu’il s’est arrogés par deux coups de forces successifs : le limogeage de son premier ministre et la suspension du parlement le 25 juillet 2021 à l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance du pays, puis au mois d’avril dernier la dissolution pure et simple du parlement.
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Tunisie : « Plus de peur ni d’horreur, la rue appartient au peuple »
Convergences Monde 18 février 2021
Émeutes, blocages de route et affrontements avec la police ont marqué le mois de janvier dans les villes et quartiers pauvres du pays. Manifestants et émeutiers réclamaient « le pain, la dignité et du travail » alors que plus d’un jeune sur trois est au chômage.
Le vernis démocratique a fini par se craqueler complètement
L’armée a patrouillé dans les rues, les violences policières ont fait de nombreux blessés et un mort des suites d’une blessure à la tête par une grenade lacrymogène dans la ville de Sbeïtla
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Lundi 18 janvier. Réprimée rapidement, la manifestation à l’appel d’antifascistes n’a rassemblé que 300 à 400 personnes et n’a pas pu atteindre l’avenue Habib Bourguiba – grande avenue du centre de Tunis – vers laquelle elle se dirigeait. Dans le même temps, le chef du gouvernement Hichem Al-Mechichi se rendait dans un quartier populaire de Mnihla (commune de l’agglomération de Tunis) pour aller affirmer aux jeunes que « le droit de protester ne doit pas être transformé en droit de vol, de pillage » en soulignant que cette « violence inacceptable » devra faire face à « la force de la loi ».
- Dimanche, la police a procédé à une vague d’arrestations à domicile, sans convocations ni ordonnances légales, de jeunes ayant participé aux émeutes ou simplement soutenu et relayé des photos de la veille sur les réseaux sociaux. Dans la journée, la tension est montée d’un cran. À Gafsa, après le démantèlement par la police d’un kiosque réservé à une famille pauvre, des affrontements avec les forces de l’ordre ont eu lieu. Dans le même temps des manifestations commençaient déjà à prendre forme à Jelma dans le
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Tunisie dix ans après : une révolution confisquée par les caciques du régime
Convergences Monde 18 janvier 2021
Des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes de Tunisie à l’occasion du dixième anniversaire de la révolution de 2011 qui avait renversé la dictature de Ben Ali. Car si elle avait soulevé la chape de plomb et libéré la parole, elle n’a pas répondu aux aspirations sociales et politiques des classes populaires tunisiennes. Le chômage n’a pas arrêté de grimper au fil des ans, notamment dans les régions les plus pauvres de l’intérieur du pays et dans les quartiers populaires de Tunis. La jeunesse, même -
Émeutes populaires en Tunisie : « Janvier connait la Tunisie et la Tunisie connait janvier... »
Convergences Monde 17 janvier 2021
Jeudi 14 janvier, le gouvernement tunisien annonçait un confinement de quatre jours, prélude à un confinement « ciblé » pour lutter contre une recrudescence du Covid en Tunisie. Le soir même du 14 janvier, jour anniversaire du départ de Ben Ali en 2011, des émeutes ont commencé dans les quartiers pauvres de Sousse, ville portuaire de l’est de la Tunisie. Le lendemain dans le nord-ouest, c’est au tour de la ville de Siliana de s’embraser. Samedi 16 janvier, blocages de route, manifestations nocturnes,
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- La loi « pour la répression des atteintes contre les forces armées » proposée début octobre devant le parlement a fait naître une vive indignation en Tunisie, notamment parmi la jeunesse. Ce texte de loi est tout entier basé sur le présupposé que la stabilité de la société tout entière reposerait sur celle de ses forces armées. Dans les faits, il pose les jalons d’un droit absolu aux appareils sécuritaire et militaire, appareils qui n’ont jamais été réformés après la fin de la dictature. Le texte est
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Après à peine plus d’un mois de confinement pour contenir l’épidémie, la Tunisie a amorcé son déconfinement le 4 mai 2020. Le 25 avril 2020, seuls 38 décès étaient recensés. De multiples scandales ont pourtant marqué l’actualité, ainsi que des mobilisations.
Le 18 mars, un couvre-feu a été instauré de 18 heures à 6 heures du matin, avant d’être modifié de 20 heures à 6 heures avec le ramadan. Le gouvernement a aussi annoncé la fermeture des frontières.
Sur les panneaux des grandes villes comme à Tunis, des affiches de prévention sont apparues. Un SMS du gouvernement a été envoyé pour expliquer les gestes d’hygiène. Petit à petit, les cafés dont les terrasses bondées s’étalent habituellement sur les trottoirs de la ville ont reçu l’ordre de retirer leurs chaises et de ne servir que des cafés à emporter.
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Tunisie
Explosion de colère pour le septième anniversaire de la révolution de janvier 2011
Convergences Monde 8 février 2018
La Tunisie a connu à nouveau, ce mois de janvier, des manifestations et émeutes dans de nombreuses villes du pays, en premier lieu dans les régions les plus délaissées d’où était partie la révolution de janvier 2011, les villes du Kef (au nord-ouest du pays), Thala, Kasserine, Siliana, mais aussi dans les banlieues pauvres de Tunis.
Parmi les causes le chômage, toujours aussi grave qu’en 2011 : il est chiffré à 15,3 % en moyenne, mais bien plus dans certaines régions, plus de 30 % dans la région de
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Tunisie : cinq ans après, c’est toujours le printemps
Convergences Monde 11 février 2016
À l’heure où nous écrivons, les sit-in de jeunes chômeurs continuent dans plus de seize villes tunisiennes. Les médias pressés ont déjà baptisé cette nouvelle vague de contestation sociale « semaine de la colère », comme si ces manifestations n’étaient qu’un feu de paille. Elles expriment pourtant le malaise général de la jeunesse tunisienne confrontée à un chômage au plus haut, cinq ans après la chute de Ben Ali.
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Suite aux élections tunisiennes du 27 octobre, une lectrice nous écrit
Convergences Monde 20 novembre 2014
Nous publions ce courrier d’une lectrice, étudiante française en Tunisie, à propos des élections législatives du 27 octobre dernier, les premières depuis l’adoption de la nouvelle constitution. La bourgeoisie espère bien qu’elles marqueront la fin du processus révolutionnaire entamé par la chute de Ben Ali en 2011.
Si ces élections ont été polarisées par l’affrontement entre les caciques de l’ancien régime de Nidaa Tounes et les islamistes d’Ennahdha, les listes du « Front populaire », emmenées par Hamma
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