Pour le gouvernement, les repas à un euro destinés aux étudiants relevaient plus de l’annonce que d’une mesure sérieuse. En effet, cette promesse aussi dérisoire (une ristourne de deux euros qui ne coûte rien) que tardive n’est même pas appliquée… Soit les restaurants universitaires ne prévoient pas assez de repas, soit ils restent fermés (comme la plupart à Paris). Il a fallu une vague d’indignation pour forcer leur réouverture.
C’est par leur mobilisation, même de faible envergure, que les étudiants ont arraché ces demi-mesures. Et c’est ainsi qu’ils les font appliquer. Mais ces petits gestes – ridicules face aux sommes offertes au patronat par le plan de relance – ne vont pas remédier à la détresse des jeunes. La colère n’a pas disparu, et si elle continue à se manifester, le gouvernement pourrait bien encore reculer.
Mots-clés : Etudiants
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