On pourrait sourire devant la vidéo victorieuse de « l’affaire du siècle », une initiative portée par plusieurs associations ou fondations, qui a fait condamner l’État pour « inaction climatique ».
La générosité des artistes associés à cette démarche n’est pas en cause, contrairement au cynisme des deux anciens ministres de l’environnement Hulot et Duflot, adeptes du recyclage individuel à la tête de leurs ONG.
Dévoyer la mobilisation de millions de personnes sur le seul terrain juridique conduit de fait à innocenter le patronat... qui se met d’ailleurs à la mode du green washing. La contrainte des industries et des modes de vie les plus polluants est une urgence, c’est sûr, mais qui d’autre que les travailleurs des secteurs concernés pourrait l’imposer ?