Le 3 juillet, des milliers de Polynésiens ont manifesté en prévision d’une visite de Macron à Tahiti pour que soient reconnues les conséquences des essais nucléaires sur la population civile. L’armée française, après avoir effectué 17 essais au Sahara algérien de 1960 à 1966, en a mené 193 en Polynésie, de 1966 à 1996, auxquels s’ajoutent 147 autres essais souterrains dans des atolls et lagons.
Ce n’est qu’en 2010 qu’une loi a reconnu les effets de ces essais sur la santé. Mais ce sont principalement des militaires participant à ces opérations qui ont été indemnisés jusqu’à présent. L’État français continue à essayer de nier ses responsabilités en prétendant que les conséquences sur la population civile seraient difficiles à évaluer.
Pour l’armée, l’élaboration d’armes de destruction massive passait avant la santé de la population locale et même de ses propres troupes.
Toute la lumière doit être faite sur ces crimes.