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Accueil > Convergences révolutionnaires > Numéro 127, juin-juillet-août 2019 > Urgences hospitalières

Urgences hospitalières

La grève qui monte, qui monte, qui monte

La grève qui a démarré le 18 mars aux urgences de l’hôpital Saint-Antoine à Paris a fait tache d’huile. De semaine en semaine, de nouveaux services d’urgences entrent dans la lutte, jusqu’à la Réunion ! Au moment où nous écrivons cet article, au moins 75 services d’urgence sont en grève sur les 650 services d’urgences en France [1].

La grève s’est d’abord structurée au niveau de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) avec un collectif inter-urgences qui se réunit une fois par semaine. La commission extension a alors pris en charge de contacter les autres services d’urgences pour étendre et organiser la grève à l’échelle nationale.

Mission réussie avec la première réunion de coordination qui s’est tenue le 25 mai à Paris. Pour l’instant, cette coordination vise à structurer le mouvement des urgences. Mais elle pourrait donner envie à d’autres services de rentrer dans la bagarre parce que les problèmes sont les mêmes partout. Les urgentistes ont tout à gagner à rassembler plus largement tous les collègues de la Santé derrière les revendications d’augmentation de salaires et de moyens.


Les articles de Convergences révolutionnaires no 127, juin-juillet-août 2019 :


[1Chiffre publié par le collectif inter-urgences à la date du 28 mai.

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Réactions à cet article

  • Ça fait des décennies que cette casse se prépare, et que les différents gouvernements oeuvrent au démantèlement de l’hôpital public.. Déjà dans les années 80, les urgences et l’hôpital etaient surbookés... Les hospitaliers de l’époque, dont je fais partie, dénoncaient haut et fort les conditions de travail, en vain... Aujourd’hui, vous avez raison mes jeunes collègues d’à nouveau, oser vous dresser contre cette entreprise de démolition qu’est notre gouvernement actuel... Les usagers doivent rejoindre le mouvement...

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