Plusieurs milliers de personnes, qui fuient les violences et la misère de l’Amérique centrale pour rejoindre les États-Unis, ont constitué une « caravane » arrivée cette semaine à Tijuana, ville-frontière du Mexique. Tous les jours depuis des années, des pauvres suivent ce même chemin terriblement dangereux, mais isolés et clandestins. Ceux de la « caravane » le font collectivement et chacun peut voir au grand jour qui sont ces migrants : des femmes, des enfants, des familles de travailleurs, d’ouvriers ou de paysans sans terre.
Face à eux, l’armée la plus puissante du monde et des milices d’extrême droite nationalistes et violentes. Là-bas comme ici, les frontières sont l’arme des pires ennemis des travailleurs.