Après deux jours de bombardement intensif sur Gaza, le gouvernement israélien a consenti un cessez-le-feu. Mais rien n’est réglé : 1,8 million de Palestiniens sont toujours emprisonnés sur cette bande de terre surpeuplée, soumise à l’autorité des islamistes du Hamas et au blocus de ses voisins, Israël et l’Égypte.
Avigdor Lieberman, ministre de la Défense du gouvernement israélien et d’extrême droite, a démissionné en dénonçant le cessez-le-feu. Cette surenchère anti-palestinienne pourrit la vie politique israélienne et engendre un état de guerre sans fin.
Les Palestiniens des territoires occupés, Gaza et la Cisjordanie, sont les premières victimes de cette politique guerrière. Mais les travailleurs israéliens, qu’ils soient juifs ou arabes, en payent aussi le prix – et le prix fort si la guerre se généralisait. Ensemble, ils pourraient mettre un coup d’arrêt au militarisme et au colonialisme de l’État d’Israël.