Suite à une manifestation samedi soir, appelée par un cheikh salafiste, pour protester contre la fermeture des mosquées, le gouvernement marocain a déployé des unités de blindés dans les rues. Des images d’arrestations musclées de contrevenants à l’état d’urgence sanitaire circulent : toute remise en cause du confinement est passible d’une amende de 120 euros et d’une peine de prison allant de un à trois mois.
Le gouvernement a été plus rapide à sortir les blindés que le chéquier pour l’hôpital public à l’agonie, dont la situation avait été largement dénoncée par un mouvement de grève massif des soignants en septembre dernier.
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