Suite au communiqué sorti le 19 mars, où cinq syndicats, CGT comprise, et trois organisations patronales ont appelé au « dialogue social », des sections de la CGT ont condamné une position complice de « l’union sacrée » : ils défendent, eux, la suspension des activités non nécessaires, afin de protéger la santé et la vie des travailleurs. Martinez a répondu : « Si ce genre d’initiatives n’est malheureusement pas nouveau à la CGT, il prend cette fois un caractère particulier… » En effet ce n’est pas nouveau que des directions syndicales courent à l’alliance avec le patronat et le gouvernement au détriment des intérêts réels des travailleurs, mais il est bon qu’à ce jour 24 organisations CGT et 8 membres de la direction confédérale aient signé un communiqué de protestation.
Martinez ajoute : « Chacune et chacun pourra se faire son opinion et le temps des explications internes viendra. » C’est vrai, les explications viendront, mais nous pouvons déjà voir de quel côté se rangent les travailleurs qui relèvent la tête en faisant grève ou en usant collectivement de leur droit de retrait…