Selon le Comité national pour la libération des détenus, Chems Eddine Laalami, un des leaders emblématiques du Hirak, le mouvement populaire qui secoue l’Algérie depuis des années, a été condamné à deux ans de prison ferme par un tribunal de Bordj Bou Arreridj, dans le nord-est du pays. Il avait été arrêté fin juin par les gardes-côtes algériens alors qu’il tentait de rejoindre l’Espagne en traversant la Méditerranée. Il était accusé de « discours de haine, outrage à corps constitué, diffusion de fausses informations et incitation à un attroupement non-armé ».
Ce n’est que le dernier en date à être condamné parmi la multitude d’opposants – militants, journalistes, universitaires ou autres – ciblés par le pouvoir. Mais cela ne suffira pas à arrêter la révolte des Algériens.
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