Face à la crise ukrainienne, le patron de la SNCF a annoncé la gratuité des déplacements à bord des TGV et Intercités pour les réfugiés ukrainiens. En revanche, pas question de garantir ce même geste de solidarité à l’égard des autres réfugiés qui fuient la guerre et la misère. À ceux-là, la SNCF et l’État réservent un tout autre sort : arrestation dans les trains et dans les gares, emprisonnements, expulsions... Les policiers sont même désormais autorisés à intervenir en dehors de leurs heures de service dans les trains et à faire usage de leurs armes. Pour la solidarité, on repassera.
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