30 % des 7 000 salariés d’un entrepôt new-yorkais de Staten Island se sont prononcés pour créer un syndicat (Amazon Labor Union). C’est seulement une première étape, et le géant de l’e-commerce aux 1 200 000 salariés conteste déjà ce chiffre (indispensable là-bas pour avoir droit de créer un syndicat) et cherche à tout prix à en empêcher la création en reprenant des méthodes déjà employées par le groupe contre ses salariés en Alabama il y a quelques mois : propagande antisyndicale lors de réunions obligatoires, menaces de licenciement, campagne d’affichage dans l’entrepôt et sur internet, etc.
Les salariés d’Amazon ont un salaire au plancher : 15 dollars de l’heure, mais au prix de longues journées, travail épuisant, cadences infernales, intimidations, humiliations, menaces de licenciement, surveillance tous azimuts, même pas le temps d’aller aux toilettes, etc. Ils se rebiffent et l’intimidation ne les empêchera pas de se défendre.
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