Palestine occupée : quand la parole d’une femme violée ne vaut pas grand-chose
Le procureur d’un tribunal militaire israélien a requis une peine de 25 à 30 années de prison contre un homme qui avait violé plusieurs femmes en Cisjordanie. Mais au cours du procès on a appris que sa première victime était allée porter plainte auprès de la police israélienne qui non seulement ne l’avait pas prise au sérieux mais, de plus, l’avait menacée de représailles si elle ne se rétractait pas. Les juges militaires ont critiqué le comportement des policiers mais, jusqu’à présent, aucune sanction ne leur a été appliquée. On se croirait en France.
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