Vendredi dernier, les meurtriers de Clément Meric ont été condamnés à plusieurs années de prison. Clément, jeune militant antifasciste, avait été frappé à mort en juin 2013 par des militants appartenant à un groupuscule d’extrême droite.
Cette mort est le résultat des méthodes d’action de ces groupuscules fascisants qui s’en prennent physiquement à tous ceux qui leur déplaisent : immigrés, homosexuels ou militants qui osent afficher leurs convictions antiracistes. Une condamnation judiciaire ne suffira pas pour lutter contre ces groupes. Car s’ils restent encore marginaux, ils surfent aujourd’hui sur la montée des idées réactionnaires dans la société. Le procès des meurtriers de Clément rappelle s’il le fallait la nécessité de combattre ces idées et tous ceux qui contribuent à favoriser leur diffusion.
Mots-clés : Extrême droite