Aller au contenu de la page

Attention : Votre navigateur web est trop ancien pour afficher correctement ce site internet.

Nous vous recommandons une mise à niveau ou d'utiliser un autre navigateur.

Accueil > Éditos de bulletins > 2019 > mai > 20

Pour l’Europe des travailleurs, votez Lutte ouvrière !

À la veille des élections européennes, on nous serine qu’il n’y aurait que deux choix : sanctionner Macron en votant pour n’importe qui susceptible de faire passer le parti présidentiel en seconde position, suivez mon regard ; ou voter en se pinçant le nez pour la liste de Macron, par peur de Marine Le Pen. Choisir la peste contre le choléra ou l’inverse… comme à chaque élection ! Sanctionner la politique de Macron, ça fait six mois qu’on le fait sur les ronds-points, aux barrières de péage et tous les samedis dans la rue avec les Gilets jaunes, de façon bien plus efficace qu’avec un petit bout de papier dans une urne. Alors, si nous nous déplaçons dimanche prochain pour aller dans un bureau de vote, que ce soit pour saisir cette occasion de plus de dire ce que nous pensons, d’exprimer clairement la colère du monde du travail.

Le show des xénophobes de Milan

L’extrême droite a fait sa grand-messe à Milan autour de Salvini et Le Pen, qui se sentent le vent en poupe. Leur programme commun ? S’en prendre aux immigrés, aux plus précaires, pour mieux diviser et s’en prendre à tous les travailleurs. Manque de chance, un de leur bande et membre du FPÖ, le vice chancelier autrichien Strache, vient de se faire prendre la main dans le sac à proposer des marchés publics contre des pots de vin. Ces politiciens ressemblent à tous les autres dès qu’ils sont aux affaires…

Le « progressisme » de Macron

Face à cette extrême droite, Nathalie Loiseau et Emmanuel Macron voudraient se présenter comme des « progressistes », défenseurs de l’idée européenne contre le nationalisme qui mène à la guerre. Mais difficile de faire oublier la guerre sociale que ces prétendus progressistes mènent contre les travailleurs et les pauvres.

Les agents de la Fonction publique le savent bien, eux qui ne connaissent que les salaires gelés, le manque de moyens, les suppressions de postes, la généralisation des contrats précaires. D’où la grève actuelle dans les urgences des hôpitaux de Paris et d’autres villes. Et c’est aussi face au manque de moyens, que va encore aggraver la réforme de l’Éducation du ministre Blanquer, que beaucoup d’enseignants se sont mobilisés.

La politique de Macron, c’est tout pour les riches et les grandes entreprises, de Ford à PSA en passant par Carrefour ou Auchan, qui ont les mains libres pour détruire des emplois en fermant magasins et usines.

Vive l’internationalisme !

L’Europe de Macron et Merkel, c’est une Europe de frontières fermées, avec ses barbelés, ses postes de contrôle, ses milliers de morts en Méditerranée, pour la seule raison qu’ils veulent fuir la misère. Pas bien différente déjà de celle que prône une Marine Le Pen.

Et ceux qui accusent l’Europe de tous les maux, pour masquer la responsabilité des patrons français dans la baisse du niveau de vie et la hausse du chômage, sont autant que Macron au service des riches.

Ce ne sont pas les frontières qui vont protéger les travailleurs, mais leur union par-delà elles, contre les exploiteurs.

Pour faire barrage à Macron, c’est dans la rue que ça se passe

Ce n’est pas dans les urnes mais dans nos mobilisations, surtout si elles se généralisent, que l’on pourra modifier le rapport de forces et battre la politique de Macron et de ceux qui ne rêvent que de le remplacer. L’élection européenne du 26 mai ne va pas changer la vie pour les travailleurs, les chômeurs, les retraités.

Mais cette élection peut être une occasion d’exprimer le ras-le-bol des bas salaires, du chômage et de la misère, en votant pour la seule liste qui se place sans ambiguïté dans le camp des travailleurs, révolutionnaire et internationaliste : celle de Lutte ouvrière, conduite par Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, candidature soutenue par le Nouveau parti anticapitaliste d’Olivier Besancenot et Philippe Poutou.

Le 26 mai, votez Lutte ouvrière !

Mots-clés : | |

Imprimer Imprimer cet article