Adama Traoré est mort au cours de son interpellation par les gendarmes du Val d’Oise en juillet. Mais, quand la famille demande la vérité, l’État ne sert que des mensonges. Le procureur cachait l’asphyxie révélée par l’autopsie pour mettre en avant une hypothétique infection. Il va être « muté » en plein milieu de l’affaire.
En même temps, la version des gendarmes est contredite par le pompier intervenu dans la caserne pour tenter de réanimer Adama Traoré. « Quand j’arrive sur la victime, il y a du monde autour mais personne ne s’en occupe. […] La victime se trouve face contre terre, sur le ventre, mains dans le dos menottées ». Les militaires affirment avoir placé le jeune homme en Position Latérale de Sécurité mais le pompier est formel : « C’est impossible de tenir sur le côté avec les mains dans le dos menottées ».
Malgré toutes les obstructions, la vérité sur les conditions de cette interpellation progresse.
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