La vaccination : une nécessité

Bref rappel [1] : les vaccins validés contre le Covid constituent à ce jour la meilleure manière de juguler l’épidémie. Et le meilleur espoir d’en sortir ! Certes, selon les maladies ciblées, les différents vaccins mis au point et validés n’ont pas forcément la même efficacité. Celle du vaccin contre la grippe, par exemple, pour être utile, est toutefois moindre que celle des vaccins validés contre le Covid.

Comme pour tout médicament, l’intérêt d’un vaccin dépend fondamentalement, statistiquement, de sa balance bénéfice/risque (efficacité contre l’infection, sa transmission et les formes graves par rapport aux risques de tel ou tel effet secondaire plus ou moins délétère). D’abord négligée par les laboratoires pharmaceutiques, la publication de la balance bénéfice/risque des médicaments leur fut peu à peu imposée, notamment par des associations qui exigeaient des études préalables solides avant qu’ils ne soient mis sur le marché (ce fut par exemple le cas dans les années 1960 avec la thalidomide, un médicament administré aux femmes enceintes qui provoquait de sévères effets secondaires sur les nourrissons).

En ce qui concerne le Covid-19, le résultat est aujourd’hui indéniable. Les études statistiques en double aveugle sur de larges échantillons de population ont montré que les bénéfices de la vaccination sont considérables, tandis que les effets secondaires existent, mais sont rares ou marginaux [2]. C’est ce constat qui rend la vaccination contre le Covid-19 indispensable aujourd’hui, quels que soient les calculs financiers de Big Pharma.. [3]