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- Les réactions suscitées par la pandémie de Covid et en particulier l’explosion du complotisme, et d’une manière générale des croyances irrationnelles qui rejettent l’expérience scientifique à des degrés divers, ont pris de court beaucoup de monde. Nombreux étaient ceux qui pensaient que de telles croyances, qui s’apparentent aux superstitions les plus délirantes, appartenaient à un passé révolu, que l’humanité les avait laissées derrière elle, au moins depuis la généralisation de l’éducation scolaire et de
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La vaccination : une nécessité
Convergences Sciences 8 septembre 2021
Bref rappel : les vaccins validés contre le Covid constituent à ce jour la meilleure manière de juguler l’épidémie. Et le meilleur espoir d’en sortir ! Certes, selon les maladies ciblées, les différents vaccins mis au point et validés n’ont pas forcément la même efficacité. Celle du vaccin contre la grippe, par exemple, pour être utile, est toutefois moindre que celle des vaccins validés contre le Covid.
Comme pour tout médicament, l’intérêt d’un vaccin dépend fondamentalement, statistiquement, de sa
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- Les vaccins à ARN messager sont aujourd’hui une avancée considérable pour la médecine, et leur utilisation pourrait dépasser largement le cadre du Covid-19 dans les années à venir. Le symbole d’une recherche performante dans les grandes firmes pharmaceutiques privées ? Pas exactement en fin de compte, si on regarde de plus près comment cette technologie est en passe de s’imposer.
Katalin Karikò : un parcours scientifique freiné par le manque de moyens
Le parcours de Katalin Karikò, la biochimiste qui -
Nous publions la transcription complète des exposés de la réunion-débat organisée par Zoom par l’Étincelle du NPA, dimanche 10 janvier 2021.
La situation actuelle est paradoxale : d’une part, la pandémie a déjà fait plus de 1,8 million de morts dans le monde, dont 72 000 en France, et la possibilité d’un troisième confinement se dessine. Le vaccin semble être le seul moyen d’en finir avec l’épidémie, surtout si des variantes plus contagieuses se diffusent. Et, « en même temps », selon ces mots chers à Macron, plus de la moitié des Français ne souhaitent pas se faire vacciner.
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Peut-on avoir confiance dans les vaccins ? La vaccination contre le Covid-19 apparaît aujourd’hui comme la porte de sortie de la pandémie qui frappe la planète. L’occasion de rappeler que la vaccination a joué un rôle important dans l’histoire de la lutte contre les épidémies.
Entretien avec une biologiste moléculaire qui nous rappelle l’intérêt de la vaccination
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Depuis le 11 mars 2020 et la déclaration par l’OMS de l’état de pandémie de Covid-19 jusqu’à l’approbation par le Royaume-Uni du vaccin développé par la startup BioNtech en partenariat avec le géant pharmaceutique Pfizer le 2 décembre 2020, il s’est écoulé moins de neuf mois. Soit un laps de temps bien inférieur non seulement au temps usuel pour développer et mettre sur le marché un nouveau médicament, mais également inférieur à ce qui avait été annoncé par de nombreux experts au début de l’épidémie, à savoir qu’il faudrait entre un et deux ans pour arriver à un vaccin fonctionnel. Forcément, tout cela interroge et on se demande bien comment on a pu arriver à ce résultat.
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5G : des profits à très haut débit
Convergences Sciences 4 octobre 2020
Le gouvernement ouvre les enchères pour les nouvelles fréquences dédiées à la 5G. La Chine et les États-Unis ont déjà une longueur d’avance, et les capitalistes français ont bien l’intention de ne pas se laisser distancer dans la course aux profits. Cela sans jamais poser la question ni de l’intérêt pour la société, ni de l’impact environnemental et sanitaire.
L’objectif de la 5G est d’offrir du très haut débit. Ses défenseurs évoquent d’autres usages que l’Internet mobile, comme l’Internet des objets, les -
5G : des profits à très haut débit ?
Comptes et mécomptes d’une nouvelle technologie
Le gouvernement s’apprête à ouvrir les enchères pour les nouvelles fréquences dédiées à la 5G. Celle-ci serait mise en place dans les prochaines années. La Chine et les États-Unis ont déjà une longueur d’avance, et les capitalistes français ont bien l’intention de ne pas se laisser distancer dans la course aux profits. Cela sans jamais poser la question ni des besoins collectifs et de l’intérêt pour la société, ni de l’impact environnemental de ce nouveau réseau et des objets connectés qui iront avec.
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- Cet été, une série de pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni notamment) a banni la firme chinoise Huawei des marchés de matériel de réseaux 5G. Le gouvernement français, sur la même ligne, a autorisé Huawei à vendre du matériel aux opérateurs téléphoniques mais… en limitant la durée des autorisations de ses équipements à une durée comprise de 3 à 6 ans non renouvelables. Le résultat est le même : Huawei est persona non grata sur le marché français.
Officiellement, ces mesures protectionnistes visent à - En avril, durant le confinement, des dizaines d’antennes relais (pas toutes 5G) ont été attaquées et incendiées à travers l’Europe. Derrière ces actions, des internautes qui propagent l’idée que d’une manière ou d’une autre, le déploiement de la 5G est responsable du coronavirus. Certains avançaient ces hypothèses sans l’ombre d’une preuve, d’autres se cachaient derrière de la pseudoscience comme l’anthroposophie pour raconter leurs âneries. Derrière ces théories farfelues et dangereuses, se trouve une
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Le documentaire Tous surveillés, sept milliards de suspects aborde, à travers une enquête menée sur plusieurs continents, le développement des nouvelles technologies de surveillance s’appuyant sur les progrès récents, et rapides, en matière d’intelligence artificielle.
Au centre du documentaire : la reconnaissance faciale, l’une des technologies biométriques les plus performantes pour identifier un individu.
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Sur la politique de traçage des malades par le gouvernement
À qui profite la collecte des données médicales ?
L’effet magique du 11 mai, date retenue pour pousser le plus grand nombre possible de travailleurs à rejoindre leur lieu de travail, s’accompagne de mesures initialement considérées comme inutiles par ce même gouvernement : port du masque, obligatoire cette fois dans de nombreux cas, dépistage plus massif qui devient urgent, prise en charge des personnes atteintes du Covid-19 et même de leur entourage, voire de tous leurs contacts… Quelle mouche pique ce gouvernement et le pousse désormais à
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Sur la politique de traçage des malades par le gouvernement
StopCovid : une pierre de plus à la prison numérique
L’application StopCovid s’inscrit dans une tendance lourde à généraliser la surveillance et le contrôle des populations, en particulier à l’aide du pistage informatique. Au-delà du fait que les garanties techniques annoncées par le gouvernement sont en partie mensongères, le problème que soulève son déploiement est avant tout politique. En effet, l’État a tendance à rendre permanent ce qui était annoncé comme temporaire, comme ce fut le cas par exemple du plan Vigipirate et de l’état d’urgence en 2015. À ce -
Sur la politique de traçage des malades par le gouvernement
Dépistage de la maladie ou pistage des malades ?
« Tracer, tester, isoler. » Cette devise semble tout droit sortie d’un roman comme 1984, et pourtant c’est bien celle que le gouvernement a choisie pour illustrer sa politique post-confinement, et qui en dit long sur les priorités du moment de Macron et Philippe. Ouvertement inspirée des mesures mises en place dans les pays du Sud-Est asiatique comme la Corée du Sud et Singapour, ne s’agirait-il pas plutôt de « traquer » les malades, que de les « tracer » ?
La « guerre » continue, mais la cible a
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Dépistage du Covid-19
Au-delà des effets d’annonce du gouvernement, la réalité des tests diagnostiques
Sommés par Macron de trouver des dispositions pour une sortie de confinement le 11 mai, Philippe et Véran se sont retrouvés devant la presse dimanche 19 avril avec finalement bien peu à annoncer. Une mesure fait cependant particulièrement parler d’elle : la mise en place d’un dépistage massif de la maladie avec 500 000 tests prévus par semaine à compter du 11 mai. 500 000 en une semaine, c’est plus que tous les tests qui ont déjà été effectués en deux mois, depuis le début de l’épidémie en France. Avec cette campagne de dépistage, la France s’aligne sur les autres pays ayant déjà recours massivement aux tests, comme la Corée du Sud ou l’Allemagne, mais avec deux mois de retard. Au fait, de quoi parle-t-on quand on évoque ces tests ? Entretien avec une biologiste moléculaire qui nous en explique le fonctionnement et les problèmes posés par l’annonce du gouvernement.
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Pour en savoir un peu plus
Bacilles, parasites, virus… Des épidémies d’origines diverses
Avec le développement des vaccins et des antibiotiques, les populations des pays riches n’ont plus connu de véritables épidémies depuis la fin du xxe siècle, la poliomyélite y étant officiellement éradiquée à la fin des années 1990. Aujourd’hui, c’est près d’un tiers de la population mondiale qui se trouve confinée dans l’espoir de limiter la propagation de l’épidémie de maladie à coronavirus. Une manière brutale de rappeler que les épidémies, quelles qu’elles soient, sont loin d’avoir disparu de la surface du globe.
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