Suite à la mort de deux jeunes hommes le 24 avril sur le Pont-Neuf à Paris, les révélations dans la presse et la reconstitution organisée vendredi dernier mettent en cause la thèse de la légitime défense invoquée par le policier, qui a tiré à dix reprises avec un fusil mitrailleur : ses balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière, et manqué de tuer ses propres collègues.
Deux semaines après la mort de Rayana dans le 18e arrondissement, on ne peut que constater que la légitime défense des policiers s’apparente plutôt à un permis de tuer les jeunes des classes populaires.