Dans la foulée de la décision de la Cour suprême, l’État de l’Indiana, dans le Midwest américain, a approuvé une série de restrictions interdisant l’avortement, à quelques exceptions près : l’interruption de grossesse est encore possible en cas de viol ou d’inceste, pour protéger la vie et la santé physique de la mère ou si le fœtus est diagnostiqué avec une anomalie mortelle. Jusqu’à présent, cet État autorisait l’avortement jusqu’à la 22e semaine. Mais, contrairement à leurs collègues du Kansas, qui avaient demandé son avis à la population par le biais d’un référendum, les politiciens d’Indianapolis ont préféré limiter le vote à chacune des deux chambres, celle des représentants et celles des sénateurs, toutes deux dominées par les Républicains. Malgré tout, les mouvements pro-IVG ne désarment pas et se préparent à de grandes mobilisations mi-novembre en même temps que les élections de mi-mandat.
Mots-clés : USA
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