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Chine : la face couchée de la subversion

5 juillet 2021 Brève Monde

Alors que le Parti communiste chinois célèbre en grande pompe son 100e anniversaire, il doit faire face à un ennemi de l’intérieur particulièrement sournois qu’il a baptisé « tang ping », c’est à dire « resté allonger ». C’est une forme de rébellion contre le travail intensif – aussi bien scolaire que professionnel – que la jeune génération a commencé à mettre en œuvre. Sur les forum et les réseaux sociaux se multiplient les témoignages d’internautes qui réclament le droit au repos ou préfèrent les petits boulots mal payés mais sans heures supplémentaires que les emplois mieux rémunérés mais harassants qu’ils désignent par le chiffre 996 pour « de 9 h du matin à 9 h du soir, 6 jours par semaine ».

Le parti n’a pas tardé à réagir. Un de ses membres éminents, Li Fengliang, professeur à l’université Tsinghua de Pékin, a estimé que « s’allonger est une attitude tout a fait irresponsable qui déçoit non seulement les parents mais aussi des centaines de millions de contribuables ». De son côté le quotidien Nanfang Daily, de Canton, a qualifié cette philosophie de « honteuse » en ajoutant « la seule vie heureuse est celle où l’on travaille dur ».

Pas sûr que cela ait convaincu une partie de la jeunesse qui semble avoir fait sienne la philosophie que chantait déjà Henri Salvador : Le travail c’est la santé, Rien faire c’est la conserver, Les prisonniers du boulot, N’font pas de vieux os

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