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- La semaine passée a été marquée par la journée de grève et de manifestation du 18 octobre. Dans les facs et les lycées, les jeunes ont eux aussi voulu montrer leur colère face au gouvernement Macron et au patronat, responsables de l’inflation et de la dégradation de nos conditions de vie. Toute la semaine, des étudiants se sont réunis en assemblée générale dans les universités pour s’organiser et discuter de la situation politique ouverte par la grève des raffineurs. Mardi 18 octobre, ce sont des centaines
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Agitation dans les facs contre le piège électoral Macron-Le Pen
Convergences Politique 21 avril 2022
Depuis l’annonce des résultats du premier tour, des mobilisations étudiantes (auxquelles se sont joints des lycéens) ont fleuri notamment en région parisienne. Une opposition au chantage électoral, une opposition à Macron (évidente), une opposition à Le Pen (par-dessus tout).
- Plateforme d’affectation dans l’enseignement supérieur, Parcoursup est de retour depuis le 20 janvier dans le quotidien des élèves qui doivent y formuler leurs vœux. Commence alors un long parcours du combattant, aussi stressant qu’inégalitaire. Fini le bac comme seul visa nécessaire pour s’inscrire à l’université. Les facs accèdent aux dossiers scolaires des élèves candidats afin de les classer selon certains « attendus » définis nationalement par filière et déclinés localement (l’académie d’origine, le
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Rentrée scolaire : mais qu’ont fait les ministres de leur allocation ?
Convergences Politique 2 septembre 2021
Après des semaines de flou et d’annonces contradictoires, le ministre de l’Éducation a finalement annoncé un protocole sanitaire qui n’a rien de rassurant. Il a néanmoins le mérite d’être clair et dans la continuité de la politique du gouvernement : pas de préparation et encore moins de moyens. Ceux alloués à l’éducation se réduisent d’année en année : 1 800 postes supprimés dans le secondaire en cette rentrée et des classes supprimées en primaire. Un véritable plan social qui impacte toujours les jeunes et les familles des classes populaires : des classes surchargées, des établissements vétustes et moins de personnel (éducatif ou médical).
- Les députés débattaient la semaine dernière d’une proposition de « minimum jeunesse ». Les débats ont tourné court. Pour la majorité, pas question de donner une allocation aux jeunes laissés sans revenus, même s’il ne s’agit que d’ouvrir de manière exceptionnelle aux moins de 25 ans un RSA bien insuffisant.
Faux débat sur le « RSA jeunes » et vraie urgence
Pour s’opposer à cet élargissement du RSA, les arguments se recyclent : « À 18 ans, ce qu’on veut, c’est un travail. On veut une rémunération de son travail,
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- Depuis quelques semaines, la situation de la jeunesse – et en particulier des étudiants – a fait la une des médias. De la détresse psychologique aux longues files d’attente devant les distributions de colis alimentaires, les jeunes paient le prix fort de la politique sanitaire du gouvernement. Certes, leur précarité n’est pas une nouveauté : en 2017, sur cinq millions de pauvres en France, la moitié avait moins de trente ans. Mais la crise sanitaire a eu des effets ravageurs chez les jeunes, d’autant
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Macron annonçait, il y a deux mois, la fermeture des universités. Elles devaient rouvrir après le 20 janvier 2021, mais le gouvernement multiplie ces dernières semaines l’annonce que des examens en présentiel ainsi que des cours sur les campus auraient lieu dès la rentrée du 4 janvier. Annonces qui pourraient être remises en cause par les spéculations sur une « troisième vague » de corona ? Les universités constituaient près du tiers des clusters, avant leur fermeture, selon Santé publique France. Néanmoins, la décision de fermeture sélective des établissements d’enseignement supérieur alors que l’ouverture du primaire et secondaire est maintenue, permettant aux parents d’aller au boulot, relevait surtout de la volonté du gouvernement d’assurer au mieux la poursuite des profits patronaux.
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Macron et Castex annoncent multiplier les mesures pour « sauver l’économie ». Le gouvernement chercherait à présent à rassurer les jeunes. C’est original, les mesures prises pour « favoriser l’insertion sur le marché du travail » sont une main tendue, et pleine de cadeaux, au patronat.
Les mesures : exonération des « charges », 4 000 euros pour chaque entreprise embauchant un ou des jeunes de moins de 25 ans, une aide de 5 000 à 8 000 euros pour l’embauche des apprentis… Et pour les étudiants boursiers, le gouvernement fait la charité avec ses repas à un euro, plutôt que d’augmenter le montant des bourses. Pour les 700 000 jeunes attendus sur le marché du travail, le gouvernement favorise les emplois précaires et mal payés, comme les 300 000 contrats d’insertion, ou les 100 000 services civiques en plus. Bref, aucun signe de mesures pour réellement améliorer les conditions de vie, de travail ou d’emploi des jeunes.
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Le Medef l’a demandé avec un communiqué le 20 mai, le gouvernement s’exécute : la prime versée aux entreprises de moins de 250 salariés pour l’embauche d’un apprenti sera élargie aux grandes entreprises, si elles peuvent justifier d’un taux d’alternants de 5 % d’ici 2021, sous peine de remboursement de ces primes. Le coût d’un apprenti la première année sera donc quasi nul : cette mesure fournit ainsi aux grandes entreprises une main-d’œuvre bon marché, dans la droite ligne de toutes les actions de ce gouvernement.
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Sélection sociale à l’université
Parcoursup : du hasard à l’arbitraire
Convergences Société 14 juin 2018
Annoncé dès la rentrée de septembre dernier, pour remplacer le logiciel APB qui avait laissé des milliers d’étudiants « sans-facs », le logiciel ParcourSup a rendu ses premières réponses le 22 mai. Verdict ? Près de 400 000 élèves refusés ou en attente à la veille des examens du bac. Un désastre prévisible et voulu par Macron et son ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer qui ne cachent pas leur objectif de refondre l’ensemble de l’enseignement en France sur la base de la concurrence entre établissements -
Editorial
Lettre de « motivation » ? Non, mais carrément motivés, motivés…
Convergences Politique 8 février 2018
Décidément, vraiment rien de bon dans le Macron. Il s’en prend maintenant aux quelque 700 000 jeunes des lycées qui devraient être étudiants à la rentrée 2018. Depuis le 22 janvier et d’ici le 10 mars, ils doivent entrer sur une plateforme internet d’admission à l’université, dite ParcourSup, un genre de curriculum vitae et dix « vœux » accompagnés de lettres de motivation. Ensuite... on leur écrira ! Cela rappelle quelque chose, tous ceux qui frappent à des portes pour trouver un emploi. On vous écrira...
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Le « plan étudiant » de Macron ? Aux p’tits boulots, les sans fac !
Éditorial des bulletins L’Étincelle Politique 20 novembre 2017
La réforme de Macron pour l’enseignement supérieur, le « plan étudiant », présenté le 30 octobre dernier, va être étudiée au parlement. « Pas de sélection, seulement une meilleure orientation pour plus de réussite » nous dit-on. Pourtant, la logique de cette loi c’est d’empêcher les enfants d’ouvriers de remplir les salles de classes pour qu’ils aillent plus rapidement là où on les veut… au boulot et mal payé !
Une crise créée de toutes pièces par les gouvernements successifs...
Macron avait donné le ton dès
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Nantes
Une jeunesse populaire debout, qui manifeste, s’organise et discute politique
Convergences Politique 29 juin 2016
Nantes, tout comme Rennes, est dans l’esprit de beaucoup un symbole de la répression et des manifestations violentes. Il est sans doute un peu court de la réduire à cela. Nantes a eu ses AG cheminots, chez Airbus-EADS, à la raffinerie de Donges en passant par des petites entreprises de la banlieue ouvrière. La ville a connu une activité importante de minorités conséquentes parmi les travailleurs. Mais les affrontements des manifestations de la jeunesse avec la police sont bel et bien une nouveauté.
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Universités : après trois mois de conflit
Convergences Politique 30 avril 2009
Début mai, le mouvement des universités entre dans son troisième mois. Le gouvernement n’a rien lâché sur le fond et Nicolas Sarkozy a au contraire réaffirmé début avril qu’il n’était pas question de revenir sur la loi de responsabilité des universités (LRU).
Dans ce secteur très rarement mobilisé et habitué à être écouté avec bienveillance par les autorités, l’illusion que la victoire allait être rapide pour peu que les revendications restent circonscrites à des points précis et limités a été forte dans les -
Grèce : la révolte de la jeunesse
Convergences Monde 10 janvier 2009
En Grèce, la révolte de la jeunesse déclenchée par la mort d’un jeune lycéen tué par la police samedi 6 décembre à Athènes, s’est prolongée jusqu’à la veille des fêtes, avec notamment des manifestations importantes le jeudi 18 décembre et des affrontements entre jeunes et policiers à Athènes, le 21. Une nouvelle manifestation est prévue pour le vendredi 9 janvier, appelée par les syndicats de l’Éducation nationale, ainsi que certaines facs et lycées occupés.
Une révolte de la jeunesse…
« Ne nous volez pas
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En France : les lycéens mobilisés contre la réforme Darcos… et pour leur avenir !
Convergences Politique 10 janvier 2009
Xavier Darcos affirmait le 10 décembre qu’il n’était pas « ministre de l’hésitation nationale »… pour suspendre la réforme des lycées cinq jours plus tard ! Les lycéens, loin de se satisfaire de ce faux recul, sont descendus à nouveau dans les rues le jeudi 18 décembre : ils étaient 150 000 dans toute la France.
L’école dans la mire du gouvernement
Les raisons de la colère sont nombreuses. Les 26 000 suppressions de poste survenues dans l’éducation entre 2003 et 2007 ne suffisent pas au gouvernement. Il en a
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