En Italie, d’après la loi 194, une femme peut demander une interruption volontaire de grossesse, au sein d’une structure hospitalière conventionnée dans sa région, au cours des 90 premiers jours de gestation pour des motifs de santé, économiques,
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- Lors d’une récente émission télévisée, à la question : « L’avortement est-il une liberté pour les femmes ? » la ministre de la Famille, Eugenia Rocella a répondu « Malheureusement oui », tout en disant défendre la loi 194 de 1978, « une loi équilibrée », selon elle.
En Italie, d’après la loi 194, une femme peut demander une interruption volontaire de grossesse, au sein d’une structure hospitalière conventionnée dans sa région, au cours des 90 premiers jours de gestation pour des motifs de santé, économiques, -
Annie Colère, film de Blandine Lenoir
2022, 2 heures, en salle le 30 novembre
Sur la lutte pour le droit à l’avortement
Nous sommes en février 1974, en France, Annie, ouvrière dans une usine de matelas, dont le personnel est essentiellement féminin, déjà mère de deux enfants, est enceinte et ne veut pas de cet enfant. Grâce à son médecin, bien intentionné, elle rencontre un groupe du Mlac (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception), qui pratique des avortements, illégaux à l’époque.
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- Les débats parlementaires sont lancés depuis un mois sur la question de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution, une proposition qui vient notamment de la gauche. Malgré les oppositions de la droite et de l’extrême droite, un texte a finalement été adopté à l’Assemblée nationale, qui doit encore passer par le Sénat.
Chercher à protéger l’avortement dans une période où ce droit acquis de haute lutte est remis en cause partout dans le monde, quand il existe, y compris en Europe, paraît -
Des milliers de manifestants contre la décision de la Cour suprême d’annuler l’arrêt « Roe contre Wade » : et maintenant ?
Convergences Monde 6 juillet 2022
Après la décision extrêmement réactionnaire prise vendredi dernier par la Cour suprême des États-Unis d’abroger l’arrêt « Roe contre Wade » [sur le droit à l’avortement, NDLR], des manifestations ont éclaté partout aux États-Unis.
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- La « droite chrétienne », qui regroupe des intégristes catholiques et protestants, est une mouvance politique liée au Parti républicain depuis les années 1980, lors de la campagne de Reagan qui ciblait un électorat religieux encore peu politisé. Les Républicains, sous la houlette de ce président, aussi ultra-libéral sur les questions économiques que conservateur sur les questions dites « de société », se sont vite appropriés les questions chères à cet électorat. On compte bien sûr l’hostilité à l’IVG, point
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L’Amérique latine a vu fleurir ces dernières années des mouvements féministes massifs qui ont débouché sur des assouplissements des restrictions concernant l’avortement, voire sa légalisation, comme cela a récemment été le cas en Argentine. Mais ces mouvements, à l’œuvre dans plusieurs pays (Chili, Uruguay, Pérou, Colombie, Argentine, Mexique), sont loin de se limiter à des manifestations en faveur de l’IVG. Ils s’étendent à l’ensemble des violences patriarcales, elles-mêmes liées aux politiques menées par les États qui accompagnent des dynamiques économiques alimentant un climat d’extrême violence.
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Aux USA, les intégristes de la Cour suprême contre le droit des femmes
Éditorial des bulletins L’Étincelle Monde 27 juin 2022
Vendredi dernier, les juges de la Cour suprême des États-Unis ont supprimé l’arrêt, datant de 1973, qui garantissait le droit à l’avortement dans l’ensemble du pays. La remise en cause des droits des femmes à disposer de leur corps, à choisir, droit acquis après de nombreuses luttes, n’est malheureusement pas une nouveauté (la Pologne l’an dernier, par exemple). Mais que ce soit au tour du pays le plus puissant et soi-disant le plus moderne de la planète, est un signal dangereux pour les femmes du monde
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- Deux ans après la première proposition de loi pour un avortement libre, sûr et gratuit, qui avait alors été rejetée par le Sénat, la loi de légalisation de l’avortement est enfin adoptée par 38 voix pour, 29 contre et 1 abstention. Après une lutte de longue haleine, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est enfin légale en Argentine, sous les cris de joie des dizaines de milliers de manifestantes que comptait la marée verte dans les rues alentour du Sénat le 29 décembre.
C’est une victoire -
Pologne : manifestations pour le droit à l’avortement
Convergences Monde 30 novembre 2020
À l’heure où nous écrivons ces lignes, le 27 novembre, les manifestations en Pologne continuent pour supprimer définitivement le projet de loi visant à restreindre le droit à l’avortement. Elles en appellent aussi à la démission du gouvernement, plus occupé à priver les femmes de droits qu’à gérer la crise sanitaire. La police durcit le ton, ce qui n’a pas empêché des manifestants de bloquer, lundi dernier, le ministère de l’Éducation après la menace de sanctions des professeurs et universités soutenant la
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L’hôpital public contre les droits des femmes
Convergences Société 3 juillet 2012
À l’Hôpital de la Croix-Rousse, comme dans la plupart des hôpitaux, le service d’orthogénie, où l’on pratique les IVG, est organisé séparément du service de gynécologie. Cette organisation distincte est une garantie de la qualité des conditions d’accueil des patientes et des conditions de travail des personnels. Car, évidemment, la prise en charge et le suivi d’une patiente venue mettre fin à sa grossesse non désirée sont des tâches bien particulières, qui n’ont pas grand-chose en commun avec les soins
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Le droit à l’avortement de plus en plus menacé
Convergences Société 2 octobre 2008
Un décret du gouvernement Fillon vient de rendre définitif l’arrêt controversé pris en janvier par la Cour de cassation. Il est désormais possible d’enregistrer à l’état civil des fœtus mort-nés, sans limite d’âge ou de poids. Y compris donc avant 12 semaines de grossesse, la limite légale en France pour l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Cette décision dénoncée par les associations féministes et les défenseurs du droit à l’IVG illustre bien la situation de l’avortement. Un droit que personne ou -
Du droit des femmes à disposer de leur corps... au statut de l’embryon ?
Convergences Société 2 octobre 2008
En autorisant par décret l’enregistrement à l’état civil des fœtus mort-nés de moins de 22 semaines, le gouvernement tranche un débat ouvert par un arrêt de la Cour de cassation en février et donne satisfaction aux opposants au droit à l’avortement. Jusque-là, il était possible d’inscrire une mention sur le livret de famille et d’organiser des obsèques pour les fœtus ayant dépassé le seuil de viabilité défini par l’Organisation mondiale de la santé, soit un poids de 500 grammes ou 22 semaines d’aménorrhée.
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