Le temps des promesses électorales n’est pas tout à fait fini. L’élection de Macron conforte cette démocratie des riches, faite d’inégalités, de violences, d’abstention. Mais les législatives continuent d’alimenter de nombreuses discussions : l’Union populaire peut-elle être un contrepoids face à la politique de Macron ? Plus largement, comment ferons-nous reculer l’agenda de régression sociale du président des riches ?
Articles
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Macron le mal élu pourrait vite déchanter
Éditorial des bulletins L’Étincelle Politique 25 avril 2022
Grande victoire de Macron, titrent certains médias. Si les 58,5 % des suffrages qui se sont exprimés sur son nom sont un des records de la Ve République, l’exploit consiste surtout à avoir été élu avec autant de voix d’hommes et de femmes qui le détestent ! Ont voté pour lui – à l’appel direct ou à peine voilé de tous les partis, de droite comme de gauche – des millions qui ont subi sa politique pendant cinq ans mais voulaient encore moins subir celle de Marine Le Pen. Drôle de démocratie que celle du moins -
Notre avenir ne se laissera pas enfermer dans leurs urnes !
Éditorial des bulletins L’Étincelle Politique 18 avril 2022
Votera ? Votera pas ? Votera quoi ? Pour une grande partie des travailleurs et des jeunes qui déjà au premier tour se sont abstenus ou ont voté pour l’Union populaire de Mélenchon parce qu’ils ne voulaient pas d’un choix impossible au second entre Macron et Le Pen, c’est la rage d’en être arrivés là. Rage devant le système qui veut ça. Dans les jours qui ont suivi le premier tour, des étudiants ont occupé des universités (que Macron a aussitôt fait fermer !) et manifesté pour dire leur colère contre le piège
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Contre Macron candidat, mettons les luttes sociales au programme !
Éditorial des bulletins L’Étincelle Politique 21 mars 2022
Après Macron-diplomate et Macron-chef-de-guerre, voici Macron-candidat, avec son programme dévoilé jeudi dernier. Alors que la sale guerre de Poutine en Ukraine fait rage, le président s’appuie sur elle pour sa guerre contre les classes populaires de ce pays.
Macron promet la guerre aux classes travailleuses
Pour commencer, il s’est félicité d’avoir augmenté le budget des armées de 25 %, promet de poursuivre dans cette voie et de doubler le nombre de réservistes. Il veut embrigader la jeunesse dans son
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Macron : grossièreté et mépris de classe
Convergences Politique 3 février 2022
« Les non-vaccinés j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie », avait déclaré fièrement Macron le 4 janvier 2022 dans un entretien au Parisien. Ce qui avait provoqué un tollé dans la classe politique et une nouvelle suspension à l’Assemblée nationale de l’examen du projet de loi sur le passe vaccinal. Mais au-delà des polémiques habituelles, et largement politiciennes, la déclaration du président de la République est une expression de son mépris - Mercredi 19 janvier, les eurodéputés, peu nombreux et somnolents, ont pu assister au lancement de la présidence française de l’Union européenne. Un exercice convenu tout juste pimenté par la proximité de l’élection à la présidence en France. Macron était accueilli au Parlement européen par sa toute nouvelle présidente, la députée maltaise Roberta Metsola du groupe conservateur du Parti populaire européen. Farouche militante anti-IVG, elle vient d’être élue grâce aux voix de la droite, d’une partie des
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- Honni soit qui Mali pense
Démagogie contre démagogie, Emmanuel Macron s’est senti vexé comme un pou d’entendre le Premier ministre malien parler d’ « abandon en plein vol » du Mali par la France, à propos de la décision de Paris de réduire les troupes de l’intervention Barkhane. D’autant plus vexé que le gouvernement malien vient d’acheter quatre hélicoptères militaires à la Russie et envisage d’embaucher la milice privée russe Wagner pour remplacer les militaires français. Un coup de Trafalgar certes moins -
Lors de son allocution, Macron a tenu à rendre hommage au « modèle social français ». On comprend sa logique : c’est ce qui lui a permis de financer largement le chômage partiel dont nombre de grandes entreprises ont bénéficié pendant les différents confinements.
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- On n’est pas petites souris, mais on imagine le cocasse de la scène : Macron et ses amis se souhaitant « bonne année, bonne santé, meilleurs vœux pour la nouvelle année »… un peu crispés probablement. Pour la troisième Saint-Sylvestre de suite, encore un champagne au goût altéré. Il y a deux ans, fin 2018, par les effluves des lacrymos contre les Gilets jaunes ; l’année dernière, fin 2019, par les fumigènes des grévistes des transports ; cette année 2020, jamais deux sans trois, par ce coronavirus qui vous
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La valse du temps de travail
« Travailler davantage pour produire davantage » : le dogme de la « valeur travail » au service de l’exploitation
« Travailler davantage… pour produire davantage » : tel est le nouveau mot d’ordre macroniste, lancé lors du discours présidentiel télévisé du 14 juin 2020, au moment même où les grands patrons suppriment des emplois à tour de bras. Produire davantage, mais produire quoi et pour qui ?
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Éditorial
Face à l’assassinat d’un enseignant et au déchaînement raciste de Macron et ses ministres, Socialisme ou barbaries
Convergences Monde 26 octobre 2020
L’assassinat d’un enseignant de Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty, décapité par un jeune Tchétchène fanatisé pour avoir montré en classe des caricatures de Charlie Hebdo, a donné prétexte à Macron pour accélérer la campagne raciste dans laquelle il s’était lancé préalablement avec son projet de loi contre le « séparatisme islamiste ».
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Macron champion du « séparatisme » social !
Éditorial des bulletins L’Étincelle Politique 5 octobre 2020
Vendredi dernier, Macron a présenté son plan contre « les séparatismes », ou plus exactement un seul, « le séparatisme islamique », sous prétexte de cibler « l’islam radical ». Sous de faux airs de défenseur de la laïcité, son discours reprend une démagogie raciste, dont l’extrême droite se fait le porte-drapeau depuis plusieurs années, visant spécifiquement les musulmans et plus généralement ceux qui le sont ou sont supposés l’être, les immigrés et leurs familles. D’un côté, Macron compte siphonner quelques
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Éditorial du mardi 14 avril 2020
Macron nous sert la version « peace and love » des injonctions du Medef
Éditorial des bulletins L’Étincelle Politique 14 avril 2020
Lundi soir, troisième épisode dans la série « Macron nous parle ». Après Macron le guerrier, on a eu droit à l’agneau pascal, ou à Macron le curé : ton apaisé et prudent, vocabulaire précautionneux, du « nous » à toutes les sauces. Après l’union nationale va-t-en-guerre, voici la version « peace and love ». Mais pas de quoi nous embobiner.
Il n’y a pas de « nous » qui tienne
Quoi qu’en dise Macron, son « nous » n’existe pas. Ce n’est pas « Nous » qui sommes responsables de la situation actuelle : ni du manque de stocks de masques, ni de la suppression de dizaines de milliers de lits dans les hôpitaux, ni du manque de moyens dans les Ehpad. Ni de ce confinement à double vitesse, qui voit des millions de travailleurs contraints de se rendre au boulot dans des usines où la promiscuité règne.
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Les actionnaires peuvent être rassurés, au moins pour un temps : Trump et le Congrès américain ont su s’entendre sur un plan de relance de 2 000 milliards de dollars, la plus forte somme jamais engagée en une seule fois pour voler au secours des capitalistes. Pour distribuer l’argent public aux riches, Républicains et Démocrates ont su s’entendre. Tout comme en France les parlementaires de tous bords, du RN au PCF en passant par LFI, qui ont voté dans une unanimité complète les 345 milliards d’euros de soutien à l’économie promis par Macron.
Les soignants, pour leur part, n’ont pas de quoi se rassurer.
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